Can. 2021. Drame de Sarah Fortin avec Christine Beaulieu, Jean-Sébastien Courchesne, Jean-Luc Kanapé. Venue disperser les cendres de son père, qui vivait près d'une communauté innue à Shefferville, une citadine doit prolonger son séjour en raison d'un incident mortel impliquant son petit ami. Thématiques peu originales. Traitement schématique des enjeux et des personnages. Magnifiques paysages du Grand Nord québécois. Jeu intériorisé de J.-L. Kanapé. (sortie en salle: 18 mars 2022)
Venue disperser les cendres de son père, qui vivait près d'une communauté innue à Shefferville, une citadine doit prolonger son séjour en raison d'un incident mortel impliquant son petit ami. Thématiques peu originales. Traitement schématique des enjeux et des personnages. Magnifiques paysages du Grand Nord québécois. Jeu intériorisé de J.-L. Kanapé. (sortie en salle: 18 mars 2022)
Ce premier long métrage de fiction de Sarah Fortin explore des thématiques bien connues du cinéma québécois: l’exploration des racines et la rencontre avec le territoire sauvage. S’il ne brille ni par son originalité ni par sa facture - on pense spontanément au IQALUIT de Benoit Pilon -, le film a le mérite de saisir l’essence du Québec en quelques scènes: la grandeur et la beauté des paysages du Grand Nord, les mots de Félix Leclerc, la relation complexe qu’entretiennent les Blancs avec les Autochtones. Dommage que le scénario schématise à ce point les enjeux et les personnages. Face à une Christine Beaulieu un peu lisse et un Jean-Sébastien Courchesne monolithique, l’Innu Jean-Luc Kanapé se distingue par son jeu intériorisé. (Texte rédigé en octobre 2021, dans le cadre du Festival du Nouveau cinéma de Montréal).
Texte : Céline Gobert