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Mont Foster

Can. 2020. Thriller de Louis Godbout avec Patrick Hivon, Laurence Leboeuf, Lucie Laurier. Dans le but de se ressourcer après une expérience douloureuse, un couple de trentenaires passe quelque temps dans son chalet en montagne. Adaptation libre du "Roi des Aulnes" de Goethe. Ressorts narratifs et psychologiques manquant de finesse. Mise en scène inventive, convoquant les codes du cinéma horrifique. Acteurs investis. (sortie en salle: 13 mars 2020)

13 ans +
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Mont Foster (Mont Foster)

13 ans + 13 ans +

Can. 2020. Thriller de Louis Godbout avec Patrick Hivon, Laurence Leboeuf, Lucie Laurier.

Dans le but de se ressourcer après une expérience douloureuse, un couple de trentenaires passe quelque temps dans son chalet en montagne. Adaptation libre du "Roi des Aulnes" de Goethe. Ressorts narratifs et psychologiques manquant de finesse. Mise en scène inventive, convoquant les codes du cinéma horrifique. Acteurs investis. (sortie en salle: 13 mars 2020)

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Mathieu et Chloé vont passer quelque temps dans leur chalet sur le Mont Foster. Le couple de trentenaires espère s'y ressourcer après une expérience douloureuse. Mais d'étranges événements viennent troubler leur calme, alors que la forêt environnante semble de plus en plus hostile aux yeux de Chloé. Mathieu tente de garder la tête froide en se concentrant sur des activités pratiques. Or, Chloé se fragilise de jour en jour devant lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce premier long métrage, Louis Godbout nous plonge dans les affres de l'âme humaine, à travers un drame intimiste librement inspiré du "Roi des Aulnes" de Goethe. Le huis clos inquiétant lui permet de mettre en scène avec sensibilité les tourments de la protagoniste, en jouant de manière inventive avec les codes du cinéma horrifique. La façon dont l'apparente perfection de ce couple brillant et nanti se fissure amorce une réflexion engageante, tant sur les relations hommes femmes que sur les microcosmes sociaux ou notre rapport à l'environnement. Malheureusement, ces pistes ne sont pas véritablement exploitées en profondeur, du fait de ressorts psychologiques et narratifs manquant de finesse. Du coup, malgré son indéniable sincérité et ses interprètes investis, le film peine à trouver son élan, alourdi par certains stéréotypes, notamment en ce qui a trait à la représentation des personnages féminins.

Texte : Apolline Caron-Ottavi

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