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Minamata

G.-B. 2020. Drame de Andrew Levitas avec Johnny Depp, Minami, Akiko Iwase. Dans les années 1970, un photographe américain alcoolique se rend au Japon pour effectuer un reportage sur les victimes d’un empoisonnement au mercure. Sujet fort, toujours pertinent. Traitement parfois sentimental. Direction photo et musique d'une qualité appréciable. J. Depp très impliqué dans son rôle.

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Minamata (Minamata)

G.-B. 2020. Drame de Andrew Levitas avec Johnny Depp, Minami, Akiko Iwase.

Dans les années 1970, un photographe américain alcoolique se rend au Japon pour effectuer un reportage sur les victimes d’un empoisonnement au mercure. Sujet fort, toujours pertinent. Traitement parfois sentimental. Direction photo et musique d'une qualité appréciable. J. Depp très impliqué dans son rôle.

Genre :
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New York, 1971. Le photographe américain William Eugene Smith, connu pour ses collaborations au magazine Life, n’est plus que l’ombre de lui-même. Isolé et hanté par les atrocités qu’il a vues durant la Seconde Guerre mondiale, il sombre peu à peu dans l’alcoolisme. Jusqu’au jour où Aileen, une jeune traductrice japonaise, vient lui faire part de la tragédie humaine et écologique que vivent les habitants de la ville côtière de Minamata. Empoisonnées par le mercure déversé dans l’eau de leur région par l’usine chimique du géant Chisso, les victimes souffrent de la "maladie de Minamata", une attaque du système neurologique, provoquant entre autres des paralysies. Bien décidé à alerter le monde entier sur ce qui se passe à Minamata, Eugene s’immisce au coeur de cette communauté brisée. Bien vite, sa présence dérange. En particulier les dirigeants de Chisso.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mettant en lumière le travail passionné des photojournalistes, MINAMATA est plus que pertinent à l’heure où bon nombre d’entre eux risquent leur vie pour couvrir des sujets périlleux, par exemple la guerre en Ukraine. Pour autant, le film est loin de marcher sur les traces d’un SPOTLIGHT ou d’un DARK WATERS. Plus terne, plombée par une écriture peu subtile dans la caractérisation de ses personnages, la réalisation d’Andrew Levitas (LULLABY, inédit au Québec) manque de souffle. Et ce, malgré la qualité appréciable du travail de Benoît Delhomme à la photographie et de Ryuichi Sakamoto à la musique. Le traitement du récit, basé sur une histoire vraie, apparaît au mieux classique, au pire exagérément sentimental. Johnny Depp demeure néanmoins très impliqué dans son rôle de reporter alcoolique sur la voie de la rédemption.

Texte : Céline Gobert

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