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Les Libres

Can. 2020. Documentaire de Nicolas Lévesque . Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, des ex-détenus participent à un programme de réinsertion sociale dans une usine de transformation de bois. Documentaire sobre et rigoureux. Récit bien structuré, reposant sur l'évolution de rituels finement observés. Regard empathique sur des individus peu bavards, aux silences éloquents.

Général
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Les Libres (Les Libres)

Général Général

Can. 2020. Documentaire de Nicolas Lévesque .

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, des ex-détenus participent à un programme de réinsertion sociale dans une usine de transformation de bois. Documentaire sobre et rigoureux. Récit bien structuré, reposant sur l'évolution de rituels finement observés. Regard empathique sur des individus peu bavards, aux silences éloquents.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Spira
Producteurs :
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, une poignée d'ex-détenus participent à un programme de six mois dans une usine de transformation de bois, dans le but de favoriser leur réinsertion sociale. Malgré l'écoute et la patience de la personne chargée de les superviser, certains trouvent l'expérience difficile, parce qu'elle réveille chez eux des souvenirs de consommation de drogue pas toujours aisés à refouler.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On ne transforme pas les hommes comme on transforme le bois. LES LIBRES repose sur cette idée forte (et métaphoriquement riche), que l'auteur développe habilement, de l'hiver à l'été. Chemin faisant, Nicolas Lévesque (CHASSEURS DE PHOQUES) suit discrètement l'évolution de ses sujets au fil de rituels soigneusement observés. On ne sait rien de ces ex-détenus, sinon les quelques bribes qu'ils dévoilent d'eux-mêmes lors de leurs échanges avec leur superviseur, qui est en quelque sorte leur guide - et le nôtre. Si le montage finit par s'attacher clairement à l'un des participants (Samuel), le film les traite tous avec la même écoute et la même discrétion. De même, les nombreux échos entre le monde carcéral et celui du travail sont suggérés, sans être particulièrement soulignés ou exploités. On retiendra surtout le regard empathique posé par Lévesque sur ces individus peu bavards mais aux silences éloquents, qui en révèlent autant sur eux que sur la société qu'ils tentent de réintégrer.

Texte : Georges Privet

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