Go to main content
4

Le Silence

Can. 2021. Documentaire de Renée Blanchar . Enquête sur les abus sexuels commis par des prêtres catholiques au Nouveau Brunswick, entre les années 1950 et 1980. Prise de parole émouvante. Réalisation sensible mais parfois intrusive. Témoignages bouleversants, recueillis avec pudeur et empathie. (sortie en salle: 24 septembre 2021)

Général
4

Le Silence (Le Silence)

Général Général

Can. 2021. Documentaire de Renée Blanchar .

Enquête sur les abus sexuels commis par des prêtres catholiques au Nouveau Brunswick, entre les années 1950 et 1980. Prise de parole émouvante. Réalisation sensible mais parfois intrusive. Témoignages bouleversants, recueillis avec pudeur et empathie. (sortie en salle: 24 septembre 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
ONF
La cinéaste Renée Blanchar se rend à Cap-Pelé, au Nouveau Brunswick, pour enquêter sur les abus sexuels qui y ont été commis, entre les années 1950 et 1980, par des prêtres catholiques. Chemin faisant, elle découvre que le phénomène a affecté plusieurs autres régions de l’Acadie, et qu’en cela, il s’inscrit dans la perspective plus large du scandale des prêtres pédophiles en France et aux États-Unis. Avec l'aide des victimes de ces abus, qui sont aujourd'hui des adultes traumatisés dans la cinquantaine, la cinéaste fait revivre le climat de l'époque, examine le parcours des prêtres impliqués (dont un qu’elle a connu et qui apparaît dans son court métrage "Vocation ménagère") et dénonce le système qui a permis à ces abus de perdurer. En silence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que le sujet ait maintes fois défrayé la chronique au cours des dernières années, LE SILENCE se distingue par l’écoute empathique et attentive de la parole des victimes par la cinéaste. Si la réalisation se fait parfois intrusive (en particulier dans l'emploi de la narration – tantôt trop lyrique, tantôt trop explicative), l'ensemble reste profondément bouleversant, tant par la qualité des témoignages recueillis que par le portrait qu'il brosse de la vie de communautés trop longtemps enfermées dans un silence mortifère. Malgré quelques cul-de-sacs narratifs (l'ouverture sur la situation internationale tourne court et la piste impliquant le premier documentaire de la cinéaste prend une place disproportionnée dans le récit), le film reste un témoignage essentiel, douloureux mais incontournable, sur une des pages les plus sombres de notre histoire.

Texte : Georges Privet

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3