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Le Sens de la famille

Fr. 2020. Comédie fantaisiste de Jean-Patrick Benes avec Franck Dubosc, Alexandra Lamy, Rose de Kervenoaël. Alors qu'ils visitent un parc d’attractions, un couple et leurs trois enfants voient leur esprit changer de corps. Satire émoussée sur un thème connu. Gags inefficaces. Personnages sous-développés. Réalisation conventionnelle. A. Lamy et F. Dubosc en demi-teinte. (sortie en salle: 3 septembre 2021)

Général
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Le Sens de la famille (Le Sens de la famille)

Général Général

Fr. 2020. Comédie fantaisiste de Jean-Patrick Benes avec Franck Dubosc, Alexandra Lamy, Rose de Kervenoaël.

Alors qu'ils visitent un parc d’attractions, un couple et leurs trois enfants voient leur esprit changer de corps. Satire émoussée sur un thème connu. Gags inefficaces. Personnages sous-développés. Réalisation conventionnelle. A. Lamy et F. Dubosc en demi-teinte. (sortie en salle: 3 septembre 2021)

À l’approche de la cinquantaine, Alain Morel a de bonnes raisons d’en avoir marre de sa vie. Sa femme lui échappe peu à peu, le journal qui l’emploie est au bord de la faillite et ses trois enfants sont insupportables. En traversant la rivière enchantée d’un parc d’attractions, il exprime donc le souhait de changer de famille. Le lendemain au réveil, quelle n’est pas sa surprise de constater que son voeu s’est réalisé. En effet, l’esprit de chacun des membres de la maisonnée a investi le corps d’un autre. La mère, désormais coincée dans la peau de la cadette de six ans, prend les choses en main tout en espérant un rapide retour à la normale. Mais plus le temps passe, plus la situation se complique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

FREAKY FRIDAY, L’UN DANS L’AUTRE, 17 AGAIN, JUMANJI. La métamorphose des corps et la permutation des genres ne cessent d’alimenter le cinéma. Écrit à huit mains, cet hymne à l’amour parental et à la solidarité familiale recycle la formule avec un bonheur inégal. Le récit compte quelques moments savoureux, comme la tentative de sauvetage du journal par le paternel enfermé dans le corps de son adolescente rebelle. Mais les dialogues vulgaires, les gags inefficaces, les personnages sous-développés et le regard satirique manquant de mordant, font tous contrepoids. À la réalisation, Jean-Patrick Benes (VILAINE) livre un travail honnête, à défaut d’être original. Dans la peau d’une mère-enfant affrontant courageusement la situation, la petite Rose De Kervenoaël fait preuve d’un aplomb étonnant, reléguant au second plan Alexandra Lamy et Franck Dubosc, moins en verve et plus en demi-teinte que dans leurs collaborations précédentes (BIS, TOUT LE MONDE DEBOUT).

Texte : Charles-Henri Ramond

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