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Il n'y a pas de faux métier

Can. 2020. Comédie de Olivier Godin avec Leslie Mavangui, Tatiana Zinga Botao, François-Simon Poirier. À Montréal, Les tribulations d'une autrice de théâtre, de son amie scénariste, d'un populaire acteur de sitcom et d'un pasteur qui organise des conférences sur l'amour impossible. Satire de la culture populaire, aux gags pas toujours relevés. Récit choral, digressif et déroutant. Esthétique proche de l'épure. Interprétation volontairement détachée.

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Il n'y a pas de faux métier (Il n'y a pas de faux métier)

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Can. 2020. Comédie de Olivier Godin avec Leslie Mavangui, Tatiana Zinga Botao, François-Simon Poirier.

À Montréal, Les tribulations d'une autrice de théâtre, de son amie scénariste, d'un populaire acteur de sitcom et d'un pasteur qui organise des conférences sur l'amour impossible. Satire de la culture populaire, aux gags pas toujours relevés. Récit choral, digressif et déroutant. Esthétique proche de l'épure. Interprétation volontairement détachée.

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Recherchée par la police, Mélusine quitte précipitamment Trois-Rivières pour s'installer à Montréal chez son amie Marie-Cobra, qu'elle n'a pas vue depuis cinq ans. Cette dernière est en train d'écrire un scénario de film relatant l'histoire d'un poète chargé de désamorcer des bombes sous la protection de la police. Pour incarner l'artiste, Marie verrait bien Rosaire, son ex-conjoint devenu pasteur, qui organise des conférences sur l'amour impossible. Tandis que dans le rôle du policier, elle espère obtenir l'accord de Denzel Washington, populaire acteur de sitcom qui joue actuellement dans un épisode de "Buffy le Vampire". Pendant ce temps, Mélusine monte une pièce de théâtre dans laquelle des vampires se transforment en braqueurs de banques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce cinquième long métrage, Olivier Godin confirme son penchant pour les dialogues pétillants, les récits éclatés et l'humour absurde. Imbriquées de manière relâchée, ses trois histoires parallèles satirisent autant la création indépendante que la religion et la culture populaire. Les gags ne sont pas toujours du plus haut niveau, mais le scénario se révèle moins brouillon qu'à l'habitude, avec ses digressions toujours nombreuses, mais plus contrôlées. L'évocation du manque d'audace du cinéma étatisé, mis en opposition avec l'art décadent de Pasolini ou celui, impérissable, d'Akira Kurosawa, est du reste assez savoureuse. Sur le plan de l'esthétique, le réalisateur de EN ATTENDANT AVRIL et LES ARTS DE LA PAROLE tire une nouvelle fois le meilleur parti d'un budget de misère. Ses plans colorés au minimalisme proche de l'épure forment un écrin parfaitement adapté à l'interprétation volontairement détachée, souvent atone, de comédiens à l'unisson et de diverses vedettes dans de courtes apparitions délectables. (Texte rédigé en octobre 2020 dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Charles-Henri Ramond

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