Go to main content
5

Haute couture

Fr. 2020. Comédie dramatique de Sylvie Ohayon avec Nathalie Baye, Lyna Khoudri, Pascale Arbillot. Avant de prendre sa retraite de la Maison Dior, une couturière en chef enseigne les rudiments du métier à une jeune chapardeuse, chez qui elle a décelé un réel talent. Récit sans surprise sur la transmission et le droit à la réussite pour tous. Personnages peu approfondis. Réalisation fonctionnelle. Expressions faciales figées de N. Baye. L. Khoudry crédible. (sortie en salle: 18 février 2022)

Général
5

Haute couture (Haute couture)

Général Général

Fr. 2020. Comédie dramatique de Sylvie Ohayon avec Nathalie Baye, Lyna Khoudri, Pascale Arbillot.

Avant de prendre sa retraite de la Maison Dior, une couturière en chef enseigne les rudiments du métier à une jeune chapardeuse, chez qui elle a décelé un réel talent. Récit sans surprise sur la transmission et le droit à la réussite pour tous. Personnages peu approfondis. Réalisation fonctionnelle. Expressions faciales figées de N. Baye. L. Khoudry crédible. (sortie en salle: 18 février 2022)

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Avant de prendre sa retraite forcée de la Maison Dior, Esther, couturière en chef, termine une ultime collection. Déprimée, solitaire, la septuagénaire se fait voler son sac à main dans le métro par la jeune Souad et sa complice Jade, qui vivent toutes deux dans une banlieue défavorisée. Prise de remords, cette dernière retourne le sac à Esther. Laquelle, remarquant la finesse des mains de l'adolescente, décèle son grand potentiel pour la couture. Presque au corps défendant de Jade, Esther la prend sous son aile et en fait sa nouvelle stagiaire à son atelier de la Maison Dior.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec HAUTE COUTURE, Sylvie Ohayon propose un récit sans surprise sur la transmission et le droit à la réussite pour tous, peuplé de personnages peu approfondis. En outre, l'argot des banlieues françaises s'avère parfois difficile à comprendre pour un spectateur québécois moyen. La réalisation est fonctionnelle et l'interprétation, inégale. Nathalie Baye incarne certes avec métier et assurance une femme à la fois meurtrie, secrète et sarcastique, mais ses expressions faciales figées nuisent à son jeu. Lyna Khoudry est crédible en jeune rebelle destinée à surmonter ses déterminismes sociaux. En revanche, Claude Perron irrite en couturière inexplicablement teigneuse et raciste, et Clotilde Courau gâche son talent dans le rôle mal écrit de la mère invalide et pieuse de l'adolescente.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3