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Frères de sang (Brothers by Blood)

Fr. 2020. Drame de moeurs de Jérémie Guez avec Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman, Maika Monroe. À Philadelphie, un boxeur taciturne protège son cousin, un petit malfrat violent et impulsif qui s'est mis à dos le chef d'un clan mafieux. Adaptation inégale d'un roman de Pete Dexter. Récit lent, bavard et confus. Climat glauque bien forgé. Direction photo efficace. M. Schoenaerts convaincant.

13 ans + (langage vulgaire)
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Frères de sang (Brothers by Blood)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Fr. 2020. Drame de moeurs de Jérémie Guez avec Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman, Maika Monroe.

À Philadelphie, un boxeur taciturne protège son cousin, un petit malfrat violent et impulsif qui s'est mis à dos le chef d'un clan mafieux. Adaptation inégale d'un roman de Pete Dexter. Récit lent, bavard et confus. Climat glauque bien forgé. Direction photo efficace. M. Schoenaerts convaincant.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Jérémie Guez
D'après le roman de Pete Dexter
Photographie :
Musique :
Peter ne s'est jamais remis du terrible drame qui a déchiré sa famille alors qu'il était enfant. Trente ans plus tard, il gravite dans les milieux interlopes de Philadelphie et boxe en amateur pour se changer les idées. Mais il doit surtout s'occuper de son cousin Michael, un petit malfrat qui surveille les activités du syndicat local pour le compte de la pègre irlandaise. Violent et impulsif, ce dernier n'a qu'une idée en tête: monter en grade au sein de l'organisation. Tandis que son passé refait surface, Peter tente le tout pour le tout afin d'éviter le pire à Michael, qui s'est mis à dos le chef du clan italien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'auteur de polars Jérémie Guez (coscénariste de la comédie noire REBELLES) souhaite ici rendre hommage aux drames policiers réalistes des années 1970, façon Henri Verneuil, Jacques Deray et Yves Boisset. Malheureusement, son scénario (adapté d'un roman de Pete Dexter) ne parvient pas à rendre crédibles les antagonismes contenus dans le récit et échoue à donner corps au drame existentiel qui mine le héros. Les personnages archétypés (surtout les vilains) apparaissent comme les pantins d'un film sans rythme, confus et bavard. En revanche, Guez a su forger un climat évocateur, qui se matérialise dans quelques séquences glauques à souhait et des images blafardes d'une ville engourdie. Au sein d'une distribution effacée, Matthias Schoenaerts (BULLHEAD, DE ROUILLE ET D'OS), en protecteur désabusé et mutique, livre une composition habitée et très convaincante.

Texte : Charles-Henri Ramond

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