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L'Île fantastique (Fantasy Island)

É.-U. 2020. Drame fantastique de Jeff Wadlow avec Maggie Q, Michael Pena, Lucy Hale. Venus réaliser leur rêve le plus cher sur une île paradisiaque spécialement aménagée à cet effet, cinq Américains luttent pour leur survie lorsque le système se dérègle. Adaptation ratée d'une populaire série télévisée. Récit incohérent et sans ligne directrice. Réalisation tapageuse et maladroite. Interprétation générique. (sortie en salle: 14 février 2020)

13 ans +
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L'Île fantastique (Fantasy Island)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2020. Drame fantastique de Jeff Wadlow avec Maggie Q, Michael Pena, Lucy Hale.

Venus réaliser leur rêve le plus cher sur une île paradisiaque spécialement aménagée à cet effet, cinq Américains luttent pour leur survie lorsque le système se dérègle. Adaptation ratée d'une populaire série télévisée. Récit incohérent et sans ligne directrice. Réalisation tapageuse et maladroite. Interprétation générique. (sortie en salle: 14 février 2020)

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Distributeur :
Columbia
Gagnants d'un concours, cinq Américains débarquent sur une île paradisiaque du Pacifique pour y réaliser leur rêve le plus cher. Melanie veut se venger d'une camarade de classe. Patrick aspire à suivre les traces de son père militaire. Elena tient ardemment à fonder une famille. Enfin, les demi-frères JD et Brax ne rêvent que de piscine et de jolies filles. Bien que chargé de satisfaire le moindre désir de ses convives, Monsieur Roarke, le distant et implacable maître des lieux, les prévient que leurs souhaits doivent s'accomplir entièrement, jusqu'à leur conclusion naturelle. Or, l'île, qui est habitée par des forces mystérieuses, réserve bien des surprises aux visiteurs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après TRUTH OR DARE, Jeff Wadlow et la maison de production Blumhouse (THE PURGE, GET OUT) enregistrent un nouvel échec cuisant avec cette adaptation pénible de la célèbre série "Fantasy Island", diffusée de 1977 à 1984, et qui mettait en vedette Ricardo Montalban et Hervé Villechaize. En cause, un scénario plombé d'entrée de jeu par son incapacité à choisir entre la fidélité au concept original, l'évocation distanciée, l'antépisode ou la parodie. Les cinq sous-intrigues ne s'imbriquent jamais correctement, l'humour potache est insupportable, les scènes d'action sont d'une rare platitude et les séquences d'horreur sentent le réchauffé. Sans oublier la morale insipide, les rebondissements incompréhensibles et les personnages d'une insignifiance abyssale. La réalisation tapageuse et peu inventive s'assortit d'effets visuels bas de gamme et d'un montage à la tronçonneuse. Devant tant d'inepties, même les interprètes semblent avoir baissé les bras.

Texte : Charles-Henri Ramond

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