É.-U. 2021. Drame fantastique de Cate Shortland avec Scarlett Johansson, Florence Pugh, David Harbour. Une membre des Avengers entreprend de neutraliser le général russe qui l'a autrefois entraînée à devenir tueuse d'élite. Divertissante genèse d'une héroïne de comic book. Ode à la solidarité familiale. Message féministe fort. Réalisation spectaculaire, parfois confuse. Bonne équipe d'interprètes. (sortie en salle: 9 juillet 2021)
Une membre des Avengers entreprend de neutraliser le général russe qui l'a autrefois entraînée à devenir tueuse d'élite. Divertissante genèse d'une héroïne de comic book. Ode à la solidarité familiale. Message féministe fort. Réalisation spectaculaire, parfois confuse. Bonne équipe d'interprètes. (sortie en salle: 9 juillet 2021)
Scarlett Johansson renfile avec grâce et aplomb son costume de Black Widow pour ce récit d'origine au message féministe fort, qui se présente comme une ode drôle et touchante à la solidarité familiale, sans égards aux liens du sang. Après une première séquence campée à l'époque de la jeunesse de Natasha, un fulgurant saut dans le temps propulse le spectateur à l'époque des événements relatés dans CAPTAIN AMERICA - CIVIL WAR, soit quelques années avant l'affrontement tragique entre les Avengers et le surpuissant Thanos. Il ne s'agit donc pas à proprement parler de la genèse de l'héroïne de Marvel, mais davantage une parenthèse significative dans l'existence de la justicière, qui illustre comment les épreuves traumatisantes de son passé ont forgé son caractère et sa détermination. Cependant, on voit venir facilement les revirements au dernier tiers et, bien que musclée et spectaculaire, la réalisation de l'Australienne Cate Shortland (SOMERSAULT, LORE) est parfois confuse. Face à Johansson, Florence Pugh (MIDSOMMAR) campe une vigoureuse et émouvante Yelena, tandis que l'imposant David Harbour (le HELLBOY de 2018) amuse en superhéros sur le retour.
Texte : Louis-Paul Rioux