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The Operative

É.-U. 2019. Drame d'espionnage de Yuval Adler avec Diane Kruger, Martin Freeman, Cas Anvar. À Téhéran, une agente du Mossad a une liaison avec le chef d'entreprise qu'elle est chargée d'espionner. Intrigue aux nombreuses circonvolutions, inspirée d'un roman d'un ex-agent du Mossad. Enjeu de l'identité bien développé. Réalisation manquant de nerf. Jeu nerveux de D. Kruger dans un rôle insuffisamment développé.

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The Operative (The Operative)

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É.-U. 2019. Drame d'espionnage de Yuval Adler avec Diane Kruger, Martin Freeman, Cas Anvar.

À Téhéran, une agente du Mossad a une liaison avec le chef d'entreprise qu'elle est chargée d'espionner. Intrigue aux nombreuses circonvolutions, inspirée d'un roman d'un ex-agent du Mossad. Enjeu de l'identité bien développé. Réalisation manquant de nerf. Jeu nerveux de D. Kruger dans un rôle insuffisamment développé.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Yuval Adler
D'après le roman de Yiftach Reicher Atir
Photographie :
Musique :
Thomas, agent d'opération pour le Mossad (les services secrets israéliens), reçoit un bref appel de Rachel, l'agente qu'il avait recrutée puis envoyée en Iran, où elle opérait sous la couverture d'une enseignante d'anglais. Le coup de fil confirme qu'elle est vivante. Mais où se trouve-t-elle? Le Mossad, qui cherche à la retrouver depuis qu'elle a pris la clé des champs, presse Thomas de questions. Celui-ci se voit obligé de dévoiler le fait que Rachel a une liaison amoureuse avec Farhad, le chef d'entreprise qu'elle avait pour mission d'espionner, et qui est souçonné d'aider le gouvernement iranien à se procurer la technologie de l'arme nucléaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La matière première de THE OPERATIVE (le roman "The English Teacher", de l'ex-agent du Mossad Yiftach Reicher Atir) est riche en détails. L'arrière-plan géopolitique, explosif. Le site de l'action, fascinant. Hélas, aucun de ces épithètes ne s'applique au film. Les nombreuses circonvolutions de l'intrigue n'ont guère de prise, les scènes de suspense sont trop rares et le personnage central, pourtant défendu avec ce qu'il faut de nervosité dissimulée par Diane Kruger, est insuffisamment développé. Rachel n'a rien d'une variation féminine de Jason Bourne. Mais comme le héros des romans de Robert Ludlum, son identité occupe une place prépondérante dans le récit. Sa nationalité, sa famille, jusqu'à son nom, sont sujets à de fascinants questionnements. Les réponses, fournies à l'approche d'un dénouement courageusement ouvert, n'ont rien de transcendant. Martin Freeman crée davantage la surprise en chef de mission, un rôle à la fois avantageux (pour sa virilité) et ingrat (pour son trop court temps-écran). (Texte rédigé en février 2019, dans le cadre du festival de Berlin - Sélection officielle, Hors concours)

Texte : Martin Bilodeau

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