G.-B. 2019. Thriller de Giuseppe Capotondi avec Claes Bang, Elizabeth Debicki, Mick Jagger. En échange d'une entrevue avec un célèbre peintre qui s'est retiré du marché, un critique d'art doit dérober une toile de ce dernier, pour le compte d'un riche collectionneur. Film noir élégant, adapté du roman de Charles Willeford. Personnages bien dessinés. Intrigue parfois nébuleuse ou précipitée. Atmosphère prenante. Distribution de haute volée. (sortie en salle: 7 août 2020)
En échange d'une entrevue avec un célèbre peintre qui s'est retiré du marché, un critique d'art doit dérober une toile de ce dernier, pour le compte d'un riche collectionneur. Film noir élégant, adapté du roman de Charles Willeford. Personnages bien dessinés. Intrigue parfois nébuleuse ou précipitée. Atmosphère prenante. Distribution de haute volée. (sortie en salle: 7 août 2020)
Élégamment filmée, cette adaptation du roman de Charles Willeford joue habilement du contraste entre le décor paradisiaque du son action (le lac de Côme) et l'intrigue sombre qui s'y trame. Difficile de ne pas y voir une sorte d'écho au monde de l'art, où les apparences respectables dissimulent des intérêts vils et égoïstes. Les personnages bien dessinés gagnent en complexité au fur et à mesure que l'intrigue avance et Giuseppe Capotondi (l'inédit DOPPIA ORA) forge un climat mystérieux et prenant. BURNT ORANGE HERESY demeure malgré ces qualités un film noir relativement lisse, à l'intrigue tantôt nébuleuse, tantôt précipitée. Le film profite toutefois des solides performances de Claes Bang (THE SQUARE), Elizabeth Debicki (WIDOWS), Mick Jagger et surtout, le vétéran canadien Donald Sutherland, superbe en vieux peintre irascible.
Texte : Apolline Caron-Ottavi