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The Best of Enemies

É.-U. 2019. Drame historique de Robin Bissell avec Taraji P. Henson, Sam Rockwell, Babou Ceesay. En 1971 à Durham, en Caroline du Nord, une activiste afro-américaine et le chef du chapitre local du Ku Klux Klan codirigent un forum public sur la déségrégation en milieu scolaire. Évocation historique aux fortes résonances contemporaines. Récit parfois maladroit, souvent lucide. Quelques effets de style gratuits. Musique tonique. Interprétation habitée et sensible. (sortie en salle: 12 avril 2019)

Général
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The Best of Enemies (The Best of Enemies)

Général Général

É.-U. 2019. Drame historique de Robin Bissell avec Taraji P. Henson, Sam Rockwell, Babou Ceesay.

En 1971 à Durham, en Caroline du Nord, une activiste afro-américaine et le chef du chapitre local du Ku Klux Klan codirigent un forum public sur la déségrégation en milieu scolaire. Évocation historique aux fortes résonances contemporaines. Récit parfois maladroit, souvent lucide. Quelques effets de style gratuits. Musique tonique. Interprétation habitée et sensible. (sortie en salle: 12 avril 2019)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Robin Bissell
D'après le livre de Osha Gray Davidson
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Entract Films
Durham, Caroline du Nord, 1971. L'incendie de l'école réservée aux Noirs force l'exode de ces élèves vers les établissements fréquentés par les Blancs. Refusant d'imposer un décret le permettant, la ville ordonne la tenue d'un forum civil sur la déségrégation en milieu scolaire. Rompu à ce genre de causes, l'Afro-Américain Bill Riddick est chargé de mettre sur pied cette série d'assemblées. Pour les diriger, il fait appel à deux figures de la vie militante de Durham: Ann Atwater, championne de la lutte pour les droits civiques, et C.P. Ellis, directeur du chapitre local du Ku Klux Klan.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la veine de GREEN BOOK, THE BEST OF ENEMIES évoque un événement du passé ségrégationniste des États-Unis pour mieux panser les plaies des divisions sociales contemporaines. Cependant, le récit tourne les coins ronds quand il s'agit d'expliquer comment un individu raciste peut tirer profit d'un exercice démocratique pour mieux comprendre ses erreurs et se ranger du bon côté de l'Histoire. En revanche, le film illustre de manière plus lucide et convaincante que les tensions d'hier aux États-Unis ne se règleront pas dans la présent uniquement à coups de bonnes intentions. La mise en scène verse parfois dans les effets de style gratuits, peu organiques, et on dénote un manque de rythme au deuxième tiers. Toutefois, l'ensemble est rehaussé par une bande-son tonique. Dans les rôles principaux, les habités Taraji P. Henson et Sam Rockwell confèrent humanité et sensibilité à des figures archétypiques.

Texte : Helen Faradji

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