Fr. 2019. Comédie dramatique de Guillaume Canet avec François Cluzet, Gilles Lellouche, Marion Cotillard. Un restaurateur déprimé et ruiné voit débarquer dans sa résidence d'été ses amis dont il était sans nouvelles depuis trois ans, qui ont voulu le surprendre pour son 60e anniversaire. Suite plutôt décevante du film choral "Les petits mouchoirs". Humour tantôt efficace, tantôt bêtement caricatural. Suspense final fabriqué. Réalisation vive et rythmée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 28 juin 2019)
Un restaurateur déprimé et ruiné voit débarquer dans sa résidence d'été ses amis dont il était sans nouvelles depuis trois ans, qui ont voulu le surprendre pour son 60e anniversaire. Suite plutôt décevante du film choral "Les petits mouchoirs". Humour tantôt efficace, tantôt bêtement caricatural. Suspense final fabriqué. Réalisation vive et rythmée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 28 juin 2019)
Huit ans après LES PETITS MOUCHOIRS, Guillaume Canet retrouve sa bande de potes pour une suite qui se révèle hélas décevante. Du coup, son ode à l'amitié et à l'entraide sonne creux. Quelques développements émeuvent, dont le conflit entre Marie et son jeune fils. Mais sa résolution passe par un suspense nautique final plutôt fabriqué. Si l'humour fait parfois mouche, il tombe trop souvent dans la caricature et la facilité (cf. l'illustration du couple gai et le sort réservé à la nounou psychorigide engagée par Éric pour prendre soin de sa fille de onze mois). Grossier, le flirt de l'aigrie Véronique avec un rival de Max relève du mauvais vaudeville. En hôte récalcitrant, François Cluzet est plus irritant qu'attachant, tandis que Laurent Lafitte ne convainc guère en souffre-douleur, lui qui jouait à merveille les casse-pieds narcissiques dans LES PETITS MOUCHOIRS. En revanche, Pascale Arbillot resplendit en femme libre, Gilles Lellouche est solide en nouveau pilier du clan et Marion Cotillard a de déchirants accents de vérité dans le rôle de l'autodestructrice Marie. Enfin, de manière générale, la réalisation de Canet possède la vigueur et le rythme requis.
Texte : Louis-Paul Rioux