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Nina Wu

Taïw. 2019. Drame de Midi Z avec Wu Ke-xi, Sung Yu-Hua, Hsia Yu-Chiao. Alors qu'elle tourne un film d'espionnage qui fera enfin d'elle une star de cinéma, une jeune actrice de Taipei vit des instants d'angoisse et de paranoïa. Récit anxiogène inspiré de l'expérience de l'actrice principale. Scénario touffu, entre rêve et réalité. Réalisation stylisée et nerveuse. Vedette totalement investie.

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Nina Wu (Nina Wu)

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Taïw. 2019. Drame de Midi Z avec Wu Ke-xi, Sung Yu-Hua, Hsia Yu-Chiao.

Alors qu'elle tourne un film d'espionnage qui fera enfin d'elle une star de cinéma, une jeune actrice de Taipei vit des instants d'angoisse et de paranoïa. Récit anxiogène inspiré de l'expérience de l'actrice principale. Scénario touffu, entre rêve et réalité. Réalisation stylisée et nerveuse. Vedette totalement investie.

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Venue à Taipei tenter sa chance comme actrice, Nina Wu obtient enfin le rôle qui fera d'elle une star, celui de l'héroïne d'un drame d'espionnage campé dans les années 1970. Mais son agent l'a bien avertie: son travail implique de jouer des scènes de sexualité assez explicites. Aux prises avec un réalisateur talentueux mais exigeant et parfois brutal, Nina vit sur le plateau des moments d'angoisse et de paranoïa. Ses retrouvailles avec son ex-petite amie Kiki, comédienne de théâtre dans leur province natale, sont également ponctuées d'événements inquiétants. Mais surtout, Nina est hantée par des visions et des rêves récurrents dans lesquels une mystérieuse esthéticienne la tourmente, elle et les membres de sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant de sa propre expérience au sein du cinéma taïwanais, l'actrice et coscénariste Wu Ke-Xi s'investit totalement dans ce film anxiogène de Midi Z (l'inédit THE ROAD TO MANDALAY). En phase avec le mouvement #moiaussi, NINA WU illustre les conséquences néfastes d'un milieu professionnel malsain sur la carrière d'une artiste vulnérable, et ce, sous l'angle du syndrome du choc post-traumatique; ce dont le spectateur prend la pleine mesure lors de la terrible séquence finale. Empruntant autant à David Lynch qu'à Luis Bunuel, Midi Z signe une mise en scène stylisée et nerveuse, aux mouvements de caméra très élaborés. Toutefois, le cinéaste taïwanais, né au Myanmar, s'égare parfois dans les méandres d'un scénario touffu, constamment sur la frontière entre rêve et réalité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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