É.-U. 2019. Thriller de Catherine Hardwicke avec Gina Rodriguez, Ismael Cruz Cordova, Ricardo Abarca. Une maquilleuse de Los Angeles se résout à travailler pour le chef d'un cartel de Tijuana qui l'a capturée, sur la promesse que ses hommes retraceront son amie disparue lors d'un raid. Remake dénaturé et invraisemblable d'un thriller social mexicain. Réalisation impersonnelle et pleine de clichés. G. Rodriguez peu crédible mais parfois touchante. (sortie en salle: 1 février 2019)
Une maquilleuse de Los Angeles se résout à travailler pour le chef d'un cartel de Tijuana qui l'a capturée, sur la promesse que ses hommes retraceront son amie disparue lors d'un raid. Remake dénaturé et invraisemblable d'un thriller social mexicain. Réalisation impersonnelle et pleine de clichés. G. Rodriguez peu crédible mais parfois touchante. (sortie en salle: 1 février 2019)
Catherine Hardwicke (TWILIGHT) se commet dans un remake dénaturé et invraisemblable du puissant thriller du Mexicain Gerardo Naranjo. Dans ce drame nerveux et réaliste paru en 2011, l'osseuse Stephanie Sigman (vue depuis dans ANNABELLE - CREATION) incarnait une naïve participante à un concours de beauté, brutalement confrontée à la violence et la corruption qui gangrène son pays, avec peu de chances de rémission. Campée par la plus potelée Gina Rodriguez ("Jane the Virgin", ANNIHILATION), la nouvelle MISS BALA est moins frivole et sexy, se retrouvant impliquée par accident dans le tir croisé des cartels, de la DEA et des corps policiers véreux, mais pour en ressortir presque indemne au dénouement, sous les traits d'une justicière aguerrie, appelée à jouer les héroïnes dans une future franchise d'action clairement conçue à l'intention des spectatrices adolescentes. Résultat: un fatras bédéesque, aux développements aberrants, orchestré par Hardwicke à grands coups de clichés dramatiques et stylistiques. Si Rodriguez est malgré tout parfois émouvante, le suave Ismael Cruz Cordova (MARY QUEEN OF SCOTS) fait plus sourire que frémir dans le rôle du caïd.
Texte : Louis-Paul Rioux