Ind. 2019. Drame musical de Zoya Akhtar avec Ranveer Singh, Alia Bhatt, Siddhant Chaturvedi. À Mumbai, un jeune musulman issu des bidonvilles tente de percer dans la chanson hip-hop, sur les encouragement de sa petite amie opiniâtre et rusée. Récit cendrillonnesque aux conventions assumées. Réalisation et montage énergiques. Quelques temps morts. Bonne direction d'acteurs.
À Mumbai, un jeune musulman issu des bidonvilles tente de percer dans la chanson hip-hop, sur les encouragement de sa petite amie opiniâtre et rusée. Récit cendrillonnesque aux conventions assumées. Réalisation et montage énergiques. Quelques temps morts. Bonne direction d'acteurs.
Un amour interdit, assorti de la menace d'un mariage arrangé. Un héros des bidonvilles (ici musulman, pour corser l'épreuve) qui s'élève contre vents et marées. Un tableau socioéconomique pittoresque, peint à la brosse. Décidément, GULLY BOY contient toutes les figures imposées du mélodrame bollywoodien. Cela dit, l'exécution vivante, parfois virevoltante, ainsi que l'énergie imprimée dans le montage, propulsent ce récit frappé du sceau "fait vécu" au-delà des frontières culturelles et géographiques. Dans le champ des SLUMDOG MILLIONAIRE et LION, de récente mémoire. Pas étonnant qu'Amazon ait acquis les droits internationaux, en amont de sa première mondiale à la Berlinale, de ce film indien réalisé (fait rare) par une femme. La direction d'acteurs, supérieure à la moyenne, ne dépare pas l'ensemble, néanmoins ponctué ici et là de quelques temps morts. (Texte rédigé en février 2019, dans le cadre du Festival de Berlin - Présentation spéciale)
Texte : Martin Bilodeau