L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette suite d'un grand succès de 2013 se révèle plus ambitieuse, avec ses enjeux existentiels, sentimentaux, écologistes, raciaux et politiques. Par contre, le tout est passé à la moulinette de la rectitude politique, avec une fin heureuse surprenante et mièvre, digne d'un conte de fées désuet. Si attachant dans le premier volet, le bonhomme de neige Olaf ressemble maintenant à l'âne casse-pied de Shrek. Enfin, on sent trop l'effort des auteurs des abondantes chansons pour rééditer l'exploit de l'inoubliable "Let It Go". Reste que la réalisation et l'animation sont toujours d'une virtuosité artistique et technique hors du commun, générant plusieurs passages excitants et grandioses, sur le thème fécond et émouvant de la mémoire de l'eau.

Texte : Louis-Paul Rioux