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Dora et la cité d'or perdue (Dora and the Lost City of Gold)

É.-U. 2019. Aventures de James Bobin avec Isabela Moner, Jeff Wahlberg, Madeleine Madden. Une jeune aventurière, qui poursuit ses études en ville, retourne dans la jungle où elle a grandi, afin de retrouver ses parents disparus en cherchant une mystérieuse cité perdue. Adaptation maladroite d'une série animée. Scénario infantile. Ton forcé et hésitant. Trucages et décors surannés. I. Moner convaincante, contrairement au reste de la distribution. (sortie en salle: 9 août 2019)

Général
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Dora et la cité d'or perdue (Dora and the Lost City of Gold)

Général Général

É.-U. 2019. Aventures de James Bobin avec Isabela Moner, Jeff Wahlberg, Madeleine Madden.

Une jeune aventurière, qui poursuit ses études en ville, retourne dans la jungle où elle a grandi, afin de retrouver ses parents disparus en cherchant une mystérieuse cité perdue. Adaptation maladroite d'une série animée. Scénario infantile. Ton forcé et hésitant. Trucages et décors surannés. I. Moner convaincante, contrairement au reste de la distribution. (sortie en salle: 9 août 2019)

Après avoir passé son enfance à explorer la jungle avec ses parents archéologues, Dora doit les quitter pour aller poursuivre ses études dans la grande ville. Mais quand sa mère et son père disparaissent alors qu'ils cherchaient une ancienne cité d'or, Dora voit son âme d'exploratrice ressurgir et part à leur rescousse. Accompagnée par son cousin et son fidèle singe, l'adolescente se lance alors dans une folle aventure, qui l'amènera à croiser de vieux amis et à se faire de nouveaux ennemis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation en prises de vue réelles d'une série télé animée est minée par un scénario infantile et maladroit, ainsi que par une réalisation au ton forcé et hésitant. Entremêlant tous les éléments des classiques du genre (d'Allan Quatermain à Indiana Jones, en passant par Jumanji et Tarzan), l'ensemble se voit comme un assemblage de clichés poussiéreux, de trucages vieillots et de décors fauchés, qui évoquent (sans esprit, ni second degré) le cinéma d'une autre époque. Ajoutez un singe animé qui semble sorti d'un film pour enfants des années 1950, qui contraste avec un discours sur l'"empowerment" bien contemporain et quelques gags de flatulence assez insistants, et vous avez un divertissement bas de gamme, qui risque de déplaire aux grands comme aux petits enfants. Seule particularité de ce produit dépassé: son intention de cibler principalement - comme la série télé - le public latino, traditionnellement négligé par ce genre de productions. À ce chapitre, la jeune Isabela Moner porte assez fièrement le flambeau, mais le reste de la distribution ne fait pas montre d'une égale conviction.

Texte : Georges Privet

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