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Cimetière vivant (Pet Sematary)

É.-U. 2019. Drame d'horreur de Kevin Kolsch, Dennis Widmyer avec Jason Clarke, Amy Seimetz, John Lithgow. Installé avec sa famille aux abords d'un cimetière hanté par un esprit amérindien, un médecin fait de macabres expériences lorsqu'il y enterre le corps de sa fille happée par un camion. Adaptation efficace du roman de Stephen King. Enjeux dramatiques puissants. Réalisation anxiogène. Clichés stylistiques. Interprétation sentie. (sortie en salle: 5 avril 2019)

13 ans + (violence, horreur)
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Cimetière vivant (Pet Sematary)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2019. Drame d'horreur de Kevin Kolsch, Dennis Widmyer avec Jason Clarke, Amy Seimetz, John Lithgow.

Installé avec sa famille aux abords d'un cimetière hanté par un esprit amérindien, un médecin fait de macabres expériences lorsqu'il y enterre le corps de sa fille happée par un camion. Adaptation efficace du roman de Stephen King. Enjeux dramatiques puissants. Réalisation anxiogène. Clichés stylistiques. Interprétation sentie. (sortie en salle: 5 avril 2019)

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Distributeur :
Paramount
Louis Creed, médecin de Boston, accepte un poste dans une université du Maine. À cette fin, il fait l'acquisition, pour lui et sa famille, d'une maison sise sur un vaste terrain, et sur lequel sa fille Ellie découvre un cimetière d'animaux aménagé par des enfants. Jud Crandall, un voisin veuf, lui apprend qu'au-delà de ce site funèbre se trouve une lande qui serait hantée par Windigo, un esprit amérindien capable de ramener les défunts à la vie. Quand le chat de sa fille Ellie est trouvé mort par le vieil homme, Louis, sur le conseil de ce dernier, l'enterre dans la lande. Au grand désarroi de Jud, le félin ressuscite, mais animé de desseins maléfiques. C'est en effet par la faute de l'animal que, le jour de son neuvième anniversaire, Ellie est mortellement happée par un camion devant la maison. Profitant de l'absence de son épouse et de leur autre fils, Louis, fou de douleur, inhume le corps de la fillette dans la lande.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Remarqués pour leur travail sur la série télé "Scream", Kevin Kölsch et Dennis Wydmyer étaient tout désignés pour orchestrer cette nouvelle adaptation du roman de Stephen King, trente ans après celle, inégale, de Mary Lambert. Leur réalisation anxiogène n'est pas dépourvue de clichés stylistiques (effets-chocs tonitruants, brume nocturne gothique, éclairs menaçants, chuchotements parvenant des murs), mais elle sait mettre en valeur les enjeux dramatiques puissants du récit: deuil, rationalité scientifique versus superstitions bibliques, culpabilité, etc. Autant d'éléments illustrés de manière percutante dans les visions hallucinatoires des personnages, au premier chef celles subies par la mère. À quelques détails près, ce remake s'avère très fidèle au roman de Stephen King. Lequel a déjà avoué n'avoir rien écrit de plus terrifiant. John Lithgow campe un attachant et vulnérable Jud, face à un Jason Clarke solide et très investi.

Texte : Louis-Paul Rioux

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