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Black Conflux

Can. 2019. Drame de Nicole Dorsey avec Ella Ballentine, Ryan McDonald, Olivia Scriven. En 1987 à Terre-Neuve, les destins croisés d'une adolescente en plein éveil sexuel et d'un manutentionnaire renfermé, qui voue une haine farouche aux femmes. Regard sensible sur le désarroi adolescent et la masculinité toxique. Quelques longueurs. Réalisation expressive. E. Ballentine juste et touchante. R. McDonald glaçant. (sortie en salle: 25 juin 2021)

13 ans +
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Black Conflux (Black Conflux)

13 ans + 13 ans +

Can. 2019. Drame de Nicole Dorsey avec Ella Ballentine, Ryan McDonald, Olivia Scriven.

En 1987 à Terre-Neuve, les destins croisés d'une adolescente en plein éveil sexuel et d'un manutentionnaire renfermé, qui voue une haine farouche aux femmes. Regard sensible sur le désarroi adolescent et la masculinité toxique. Quelques longueurs. Réalisation expressive. E. Ballentine juste et touchante. R. McDonald glaçant. (sortie en salle: 25 juin 2021)

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Distributeur :
9372-1686 Québec inc.
Terre-Neuve. 1987. Jackie participe à la chorale de son école secondaire, malgré la désapprobation de sa meilleure amie, la délurée Amber, qui l'encourage plutôt à explorer sa sexualité naissante et à s'aventurer avec elle dans les paradis artificiels. Quelques rues plus loin, Dennis, célibataire dans la vingtaine, mène une vie rangée, le jour à la brasserie où il est manutentionnaire, le soir cloîtré à l'intérieur de sa petite chambre dans le sous-sol de la maison de sa soeur. Cet homme de belle apparence mais renfermé, qui voue une haine farouche aux femmes, est sujet à des visions fantaisistes, où il est le maître tout-puissant d'un harem. Son destin et celui de Jackie sont appelés à se croiser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage très personnel de la Canadienne Nicole Dorsey pose un regard sensible, nuancé, sur le désarroi adolescent et la masculinité toxique. Quelques longueurs et flottements au dernier tiers sont rachetés par une réalisation expressive, qui exploite bien la richesse visuelle du panorama terre-neuvien, et par une conclusion audacieuse, qui déjoue habilement les attentes du spectateur. En prime, la bande sonore reproduit bien l'effervescence du rock canadien au milieu des années 1980. Ella Ballentine est juste et touchante, face à un Ryan McDonald glaçant, au jeu plus intériorisé.

Texte : Louis-Paul Rioux

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