É.-U. 2019. Drame d'horreur de Gary Dauberman avec Madison Iseman, Katie Sarife, McKenna Grace. Au début des années 1970, dans le Connecticut, une adolescente libère une poupée grandeur nature qui absorbe les âmes des vivants pour les livrer aux démons. Suite plutôt accessoire d'un film à succès. Film d'ados maniant de façon inégale l'humour et le second degré. Introduction prenante. Réalisation efficace par intermittence. Bonnes interprètes. (sortie en salle: 28 juin 2019)
Au début des années 1970, dans le Connecticut, une adolescente libère une poupée grandeur nature qui absorbe les âmes des vivants pour les livrer aux démons. Suite plutôt accessoire d'un film à succès. Film d'ados maniant de façon inégale l'humour et le second degré. Introduction prenante. Réalisation efficace par intermittence. Bonnes interprètes. (sortie en salle: 28 juin 2019)
Moins une suite au ANNABELLE initial qu'une parenthèse sans grande conséquence dans la saga d'horreur THE CONJURING, ce modeste volet vaut surtout pour sa prenante séquence prégénérique. Dans le rôle des époux Warren, les très solides Patrick Wilson et Vera Farmiga y brillent par leur assurance tranquille. Pour le reste, ce mal nommé ANNABELLE COMES HOME (la poupée ne retourne pas chez l'artisan qui l'a créée) est essentiellement un classique film d'ados (avec petit ami timide à la clé), jouant de manière inégale avec l'humour et le second degré. Scénariste de la série ANNABELLE et du dérivé THE NUN, Gary Dauberman fait des débuts mitigés derrière la caméra, troussant quelques scènes assez tendues, mais échouant à effrayer le spectateur, par son abus d'atmosphères brumeuses superflues. Très investi, le trio de comédiennes n'est cependant pas en cause.
Texte : Louis-Paul Rioux