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Yuli

Esp. 2018. Drame biographique de Iciar Bollain avec Carlos Acosta, Edlison Manuel Olbera Nunez, Santiago Alfonso. À 46 ans, le célèbre danseur de ballet Carlos Acosta retourne dans son Cuba natal pour préparer un spectacle inspiré par l'incroyable histoire de sa vie. Docudrame émouvant, malgré quelques clichés. Réalisation efficace, bien que conventionnelle. Participation éblouissante de C. Acosta. Révélation du jeune E.M. Olbera Nunez. (sortie en salle: 17 juillet 2020)

Général
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Yuli (Yuli)

Général Général

Esp. 2018. Drame biographique de Iciar Bollain avec Carlos Acosta, Edlison Manuel Olbera Nunez, Santiago Alfonso.

À 46 ans, le célèbre danseur de ballet Carlos Acosta retourne dans son Cuba natal pour préparer un spectacle inspiré par l'incroyable histoire de sa vie. Docudrame émouvant, malgré quelques clichés. Réalisation efficace, bien que conventionnelle. Participation éblouissante de C. Acosta. Révélation du jeune E.M. Olbera Nunez. (sortie en salle: 17 juillet 2020)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Paul Laverty
D'après le livre de Carlos Acosta
Photographie :
Musique :
Montage :
À 46 ans, le célèbre danseur de ballet Carlos Acosta retourne à Cuba préparer un spectacle inspiré par l'histoire de sa vie. Il se revoit alors enfant, grandissant dans les quartiers pauvres de La Havane, rêvant de devenir joueur de football. Il se souvient également de son père, aimant mais souvent dur, qui insistait plutôt pour l'inscrire à l'École nationale de Ballet, persuadé que c'était là que se trouvait son avenir. Il se remémore en outre ses premiers professeurs, qui décelèrent vite en lui un grand talent, qui allait lui permettre de devenir danseur étoile au Royal Ballet de Londres. En parallèle, Carlos tente de cristalliser en une seule chorégraphie l'incroyable parcours humain et artistique qui fut le sien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce docudrame émouvant transcende les codes du biopic grâce à la participation active du principal intéressé. La présence électrisante d'Acosta dans quelques scènes marquantes et des extraits de ses meilleures performances, de même que le regard sans fard qu'il pose sur son passé, contribuent en effet à la singularité de ce film, réalisé par l'Espagnole Iciar Bollain (MÊME LA PLUIE), sur un scénario de son époux Paul Laverty (collaborateur attitré de Ken Loach). Le récit n'évite pas toujours les clichés du genre et la mise en scène s'avère plutôt conventionnelle. Mais la magie opère dès que les personnages dansent au lieu de parler. Les scènes évoquant l'enfance du jeune Carlos (brillamment incarné par le petit Edilson Manuel Olbera Núñez) renversent avec humour la dynamique de BILLY ELLIOTT (ici, c'est le père qui insiste pour que le fils suive des cours de danse). En cela, cette ode à la liberté, au mouvement et à la danse semble en parfaite adéquation avec son sujet: un artiste qui ne s'exprime jamais avec plus de force et d'aisance que lorsqu'il transforme sa vie en un numéro de ballet.

Texte : Georges Privet

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