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Ville Neuve

Can. 2018. Film d'animation de Félix Dufour-Laperrière . En 1995, quelques jours avant la tenue d'un second référendum sur la souveraineté du Québec, un quinquagénaire à la dérive s'installe dans la maison d'un ami en Gaspésie. Film d'animation poétique, d'une rare ambition. Scénario complexe et profond. Ton parfois déclamatoire. Mise en scène austère. Graphisme âpre. Des longueurs. Distribution vocale bien choisie. (sortie en salle: 12 avril 2019)

Général
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Ville Neuve (Ville Neuve)

Général Général

Can. 2018. Film d'animation de Félix Dufour-Laperrière .

En 1995, quelques jours avant la tenue d'un second référendum sur la souveraineté du Québec, un quinquagénaire à la dérive s'installe dans la maison d'un ami en Gaspésie. Film d'animation poétique, d'une rare ambition. Scénario complexe et profond. Ton parfois déclamatoire. Mise en scène austère. Graphisme âpre. Des longueurs. Distribution vocale bien choisie. (sortie en salle: 12 avril 2019)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Producteurs :
1995. Après avoir été agressé à Montréal, Joseph, quinquagénaire à la dérive, s'installe dans la maison d'un ami en Gaspésie. Bien décidé à arrêter de boire, il invite son ex-femme Emma à venir le rejoindre. Alors que la tension monte à la veille de la tenue d'un deuxième référendum sur la souveraineté du Québec, les liens entre Joseph, Emma et leur fils Ulysse se renouent et se défont. Jusqu'au jour où, contre toute attente, le camp du "Oui" l'emporte.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produit sur une période de près de quatre ans et regroupant plus de quatre-vingt mille dessins et peintures exécutés à l'encre de Chine, ce deuxième long métrage de Félix Dufour-Laperrière (TRANSATLANTIQUE) fait preuve d'un haut niveau d'exploration formelle et narrative. Le graphisme est dépouillé, tout en nuances de gris. La mise en scène est pour sa part épurée, austère et quasi abstraite. Cependant, le ton déclamatoire de certains dialogues convainc moins et le rythme étale génère des longueurs. Ces défauts viennent parfois éclipser la richesse des personnages, l'audace du discours politique et la profondeur d'un récit complexe, entremêlant l'intime et le collectif, le réalisme et l'onirisme. La distribution vocale bien choisie ajoute à la poésie de ce film imparfait, mais résolument unique dans le corpus québécois.

Texte : Georges Privet

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