É.-U. 2018. Drame fantastique de Ruben Fleischer avec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed. Alors qu'il enquête sur les expériences biologiques d'une mystérieuse fondation, un journaliste est infecté par un parasite extraterrestre qui lui confère des pouvoirs destructeurs. Scénario bancal, adapté d'une BD de Marvel. Répliques risibles, à la limite de l'autoparodie. Réalisation erratique, multipliant les ruptures de ton. T. Hardy grand-guignolesque. (sortie en salle: 5 octobre 2018)
Alors qu'il enquête sur les expériences biologiques d'une mystérieuse fondation, un journaliste est infecté par un parasite extraterrestre qui lui confère des pouvoirs destructeurs. Scénario bancal, adapté d'une BD de Marvel. Répliques risibles, à la limite de l'autoparodie. Réalisation erratique, multipliant les ruptures de ton. T. Hardy grand-guignolesque. (sortie en salle: 5 octobre 2018)
Avec une accroche publicitaire bizarroïde ("Le monde compte suffisamment de superhéros") et une star qui a déclaré que ses scènes préférées ont été coupées au montage, on se doutait bien que VENOM ne serait pas un produit de série comme les autres. De fait, le premier film Marvel des studios Sony est un OVNI pour le moins bancal. Hésitant entre le film d'action, la comédie sentimentale et l'horreur, le scénario cumule les répliques risibles, à la limite de l'autoparodie. De même, la réalisation hésitante de Ruben Fleischer (GANGSTER SQUAD) multiplie les ruptures de ton, au point de donner à l'ensemble l'allure d'un incroyable patchwork. Mais l'élément le plus déjanté (et le plus étrangement fascinant) reste l'interprétation de Tom Hardy (le Bane de DARK KNIGHT RISES), dont l'aspect furieusement grandguignolesque rappelle le Marlon Brando de THE ISLAND OF DR. MOREAU. Bref, il s'agit d'un ratage flamboyant pour amateurs de plaisirs coupables, qui y trouveront quelque chose comme le ROCKY HORROR PICTURE SHOW des films de superhéros.
Texte : Georges Privet