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Un Peuple et son roi

Fr. 2018. Drame historique de Pierre Schoeller avec Olivier Gourmet, Adèle Haenel, Gaspard Ulliel. De 1789 à 1793 en France, la révolution force la rencontre de gens du peuple et de figures politiques, appelées à discuter du sort du roi déchu et de l'avènement de la République. Fresque ambitieuse, mais scolaire et surchargée. Mise en scène hésitante et parfois maladroite. Quelques moments forts. Distribution prestigieuse, mal employée. (sortie en salle: 18 janvier 2019)

13 ans +
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Un Peuple et son roi (Un Peuple et son roi)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2018. Drame historique de Pierre Schoeller avec Olivier Gourmet, Adèle Haenel, Gaspard Ulliel.

De 1789 à 1793 en France, la révolution force la rencontre de gens du peuple et de figures politiques, appelées à discuter du sort du roi déchu et de l'avènement de la République. Fresque ambitieuse, mais scolaire et surchargée. Mise en scène hésitante et parfois maladroite. Quelques moments forts. Distribution prestigieuse, mal employée. (sortie en salle: 18 janvier 2019)

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En France, de 1789 à 1793, les forces déchainées par la révolution provoquent la rencontre de gens du peuple et de figures politiques, autour de la toute nouvelle Assemblée nationale. De la prise de la Bastille à l'arrestation de Louis XVI à Varennes, et de la prise des Tuileries à l'exécution du roi déchu, la France découvre la démocratie, devient une République et redéfinit à jamais les rapports entre le peuple et le concept de monarchie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après VERSAILLES et L'EXERCICE DE L'ÉTAT, Pierre Schoeller poursuit sa réflexion sur la démocratie avec cette fastueuse relecture de la Révolution française. Le projet manque ni d'ambition, ni de moyens, mais le résultat s'avère décevant. Conçu comme la première moitié d'un diptyque, le scénario - à la fois scolaire, surchargé et étrangement étale - se lit comme une suite de saynètes syncopées, peinant à donner une forme ou un sens aux événements. De même, la mise en scène, hésitante et parfois maladroite, ne témoigne d'aucune vision claire et forte, malgré quelques scènes réussies, surtout au dernier droit. À l'exception d'Adèle Haenel et d'Olivier Gourmet, les interprètes gaspillent leur talent.

Texte : Georges Privet

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