Ils m'aimeront quand je serai mort (They'll Love Me When I'm Dead)

É.-U. 2018. Documentaire de Morgan Neville . Retour sur la carrière exceptionnelle d'Orson Welles, à l'heure où l'auteur de "Citizen Kane" rentre à Hollywood pour réaliser son dernier film, "The Other Side of the Wind". Documentaire empruntant le style de son sujet. Montage faisant habilement dialoguer l'auteur et ses films. Réalisation ludique et intelligente. Témoignages passionnés et passionnants.

Ils m'aimeront quand je serai mort (They'll Love Me When I'm Dead)

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É.-U. 2018. Documentaire de Morgan Neville .

Retour sur la carrière exceptionnelle d'Orson Welles, à l'heure où l'auteur de "Citizen Kane" rentre à Hollywood pour réaliser son dernier film, "The Other Side of the Wind". Documentaire empruntant le style de son sujet. Montage faisant habilement dialoguer l'auteur et ses films. Réalisation ludique et intelligente. Témoignages passionnés et passionnants.

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Genre :

Documentaire

Année :

2018

Durée :

98 min.

Réalisation :

Morgan Neville

Photographie :

Danny Grunes

Musique :

Daniel Wohl

Montage :

Aaron Wickenden
Jason Zeldes

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Netflix

Retour sur la carrière exceptionnelle d'Orson Welles (CITIZEN KANE), à compter du moment où celui-ci a décidé, après des années de revers américains, de mettre un terme à son exil européen pour rentrer à Hollywood afin d'y réaliser THE OTHER SIDE OF THE WIND. Après mille et une tribulations, ce légendaire opus sera finalement complété... 32 ans après la mort de son auteur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Survol de la carrière d'Orson Welles. "Making of" de son dernier film. Analyse inspirée de son oeuvre. Méditation complexe sur sa vie. THEY'LL LOVE ME WHEN I'M DEAD est d'autant plus impressionnant qu'il est d'une ambition folle. Usant de nombreux dispositifs wellesiens (mises en abîme, effets de miroir et de correspondances), Morgan Neville (20 FEET FROM STARDOM) brosse un portrait qui emprunte le style et la complexité de son sujet. Sa plus grande force: un montage qui jongle brillamment avec la douzaine de trames narratives simultanément explorées (et qui auraient toutes pu justifier un film à elles seules): qu'il s'agisse de la relation indéfectible de Welles avec son légendaire directeur-photo Gary Graver; ou celle, bien plus complexe et vénéneuse, qui le lia à son ami, admirateur et rival Peter Bogdanovich. Truffé de témoignages passionnés et passionnants, ce documentaire est non seulement inspiré et captivant, mais l'un des meilleurs spécimens du genre.

Texte : Georges Privet

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