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Noureev (The White Crow)

G.-B. 2018. Drame biographique de Ralph Fiennes avec Oleg Ivenko, Ralph Fiennes, Louis Hofmann. En 1961, la visite à Paris de la troupe du ballet Kirov donne au danseur étoile, Rudolf Nureev, l'occasion de goûter les fruits d'une liberté inconnue. Portrait audacieux, un brin impressionniste, en porte-à-faux des hagiographies habituelles. Réalisation plutôt sage. Charismatique O. Ivenko. (sortie en salle: 17 mai 2019)

Général
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Noureev (The White Crow)

Général Général

G.-B. 2018. Drame biographique de Ralph Fiennes avec Oleg Ivenko, Ralph Fiennes, Louis Hofmann.

En 1961, la visite à Paris de la troupe du ballet Kirov donne au danseur étoile, Rudolf Nureev, l'occasion de goûter les fruits d'une liberté inconnue. Portrait audacieux, un brin impressionniste, en porte-à-faux des hagiographies habituelles. Réalisation plutôt sage. Charismatique O. Ivenko. (sortie en salle: 17 mai 2019)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Hare
D'après le livre de Julie Kavanagh
Photographie :
Musique :
Montage :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Paris, 1961. La troupe du ballet Kirov débarque à Paris, où elle doit se produire durant plusieurs semaines à l'Opéra Garnier. En tête d'affiche: Rudolf Noureev, danseur prodigieux qui fait la fierté de l'URSS, mais dont le caractère indépendant et fier cause des maux de tête aux accompagnateurs chargés de garder un oeil sur lui. Curieux des autres et guère politisé, Rudolf enjambe le fossé qui sépare sa troupe de l'organisation hôte et se lie d'amitié avec des danseurs admiratifs de son talent. Ceux-ci lui présentent Clara Saint, riche héritière d'origine chilienne, en deuil de son amoureux, le fils d'André Malraux, tué quelques jours plus tôt dans un accident de voiture. Une amitié inattendue se tisse entre ces deux exilés, au fil de semaines durant lesquelles divers incidents font remonter à la mémoire de Nureev des épisodes de son passé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'idée maîtresse de cette biographie de Rudof Noureev est assez audacieuse. Et guère flatteuse pour son sujet. À savoir: le danseur étoile devrait sa gloire, et son envol de l'URSS, à son propre égoïsme. Plutôt sage et conventionnel dans sa forme, le scénario de David Hare (THE HOURS, THE READER) met clairement en valeur ce grave défaut de l'artiste comme source de son courage, et comme moteur de son ambition. Sans accabler le personnage, ni enjoliver son parcours. En effet, celui-ci ressort au contraire très faillible, très humain, de ce portrait un brin impressionniste, par lequel Ralph Fiennes, à la mise en scène, traque les correspondances entre le présent de l'action (le séjour à Paris), et des événements survenus dans son passé lointain (la petite enfance) et récent (sa formation auprès de Pushkin). Avec pour résultat un tableau mobile, qui cultive un certain mystère et ménage au dernier acte un assez bon suspense. Noureev est campé avec beaucoup d'autorité par le charismatique Oleg Ivenko, que Fiennes dirige avec le doigté d'un chorégraphe.

Texte : Martin Bilodeau

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