Can. 2018. Drame sportif de Miranda de Pencier avec Emerald MacDonald, Ben Schnetzer, Paul Nutarariaq. En 2004, un jeune professeur blanc forme une équipe de crosse, dans le but de contrer la vague de suicides qui sévit parmi les adolescents d'un village du Nunavut. Récit bienveillant et prévisible inspiré d'une histoire vraie. Réalisation conventionnelle. Paysages majestueux. Trame sonore efficace. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 3 mai 2019)
En 2004, un jeune professeur blanc forme une équipe de crosse, dans le but de contrer la vague de suicides qui sévit parmi les adolescents d'un village du Nunavut. Récit bienveillant et prévisible inspiré d'une histoire vraie. Réalisation conventionnelle. Paysages majestueux. Trame sonore efficace. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 3 mai 2019)
De COOL RUNNINGS à LE GRAND BAIN, en passant par INVICTUS, nombreux sont les films qui ont mis de l'avant les vertus bienfaitrices des sports collectifs. Ce premier long métrage de la productrice et actrice canadienne Miranda de Pencier (THE MYTH OF THE MALE ORGASM, BEGINNERS) ne fait pas exception à la règle. Également inspiré d'une histoire vraie, le scénario, rempli d'espoir, donne en outre une image positive du peuple inuit. Hélas, les surprises et les temps forts manquent à l'appel, à l'exception peut-être d'une course-poursuite haletante entre les champions en herbe et une chienne abandonnée promue mascotte de l'équipe. Abusant de ralentis superflus, la réalisation ne se démarque guère, mais tire profit des majestueux paysages de la région d'Iqaluit, où le film fut principalement tourné. Soulignons enfin l'excellente trame sonore composée par des musiciens inuits reconnus ou émergents (Tanya Tagaq, Silla + Rise, The Jerry Cans, entre autres), ainsi que le jeu convaincant des comédiens.
Texte : Charles-Henri Ramond