Mex. 2018. Chronique de Alfonso Cuaron avec Alitza Aparicio, Marina de Tavira, Diego Cortina Autrey. À Mexico en 1970, la vie d'une famille bourgeoise au bord de l'éclatement, à travers le point de vue d'une jeune domestique. Immense poème lyrique en hommage au néoréalisme italien. Récit fondé sur l'évocation. Mise en scène gracieuse, mais un brin distante. Magnifique A. Aparicio. (sortie en salle: 7 décembre 2018)
À Mexico en 1970, la vie d'une famille bourgeoise au bord de l'éclatement, à travers le point de vue d'une jeune domestique. Immense poème lyrique en hommage au néoréalisme italien. Récit fondé sur l'évocation. Mise en scène gracieuse, mais un brin distante. Magnifique A. Aparicio. (sortie en salle: 7 décembre 2018)
Dix-sept ans après Y TU MAMA TAMBIEN!, qui l'a révélé au monde entier, Alfonso Cuaron retourne aux sources fondatrices de son inspiration: Roma, le quartier de Mexico qui l'a vu grandir, et le néoréalisme italien. Récipiendaire du Lion d'or à Venise mais promis à une distribution en salle discrète en parallèle à sa diffusion sur Netflix, ROMA est un immense poème lyrique, une odyssée du souvenir dont l'eau (celle de la lessive, du liquide amniotique, de la mer, etc.) conduit l'électricité. Le récit chaud-froid est propulsé par une mise en scène gracieuse, mais un brin distante, et centré sur la figure quasi mutique de la domestique autochtone, dont le réalisateur de CHILDREN OF MEN et GRAVITY documente à la fois la place prépondérante au sein de la famille et son isolement psychologique. La non professionnelle Alitza Aparicio crève l'écran dans ce rôle de femme timide, inquiète, naïve, mais résiliente. (Texte rédigé en octobre 2018, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma)
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
C'est un peu long mais un beau film. Mouvements de caméra parfois répétitifs (caméra circulaire, traveling) mais la mise en scène gracieuse va de plans de petits espaces aux plans de grands espaces dans cette évocation du quotidien d'une domestique au sein d'une famille bourgeoise au Mexique. Alitza Aparicio est fort attachante tout en étant discrète et naturelle dans cette inspiration féministe du néorealisme italien.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
C'est plus un documentaire sur la vie au Mexique on dirait, je trouvais le film un peu, long mais la réalisation et les plans étaient magnifiques, le film avait une belle profondeur, mais je n'ai pas tellement trippé à voir ce film
J'attribue à ce film la Cote
Par : Patrick Aubert, Montréal
Majestueux et épique, ce film est parfait en tout point. Il manque un peu de contexte social et politique, mais on se laisse porter par les images, la lumière, les acteurs, le quotidien à la fois dur et touchant des personnages et par cet équilibre qui peut basculer du jour au lendemain. Du grand cinéma!
J'attribue à ce film la Cote