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Proud Mary

Vendredi 10 Mai à 19:00 | AddikTV

É.-U. 2018. Drame de moeurs de Babak Najafi avec Taraji P. Henson, Neal McDonough, Danny Glover. Une tueuse à la solde de la pègre de Boston découvre son instinct maternel en veillant sur le fils d'une de ses récentes victimes. Recyclage bancal de "Gloria" et "The Professional", sur fond d'hommage amusé à la "Blaxploitation". Réalisation consternante. Photographie maladroite. Jeu sensible de T.P. Henson. (sortie en salle: 12 janvier 2018)

13 ans + (violence)
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Proud Mary (Proud Mary)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2018. Drame de moeurs de Babak Najafi avec Taraji P. Henson, Neal McDonough, Danny Glover.

Une tueuse à la solde de la pègre de Boston découvre son instinct maternel en veillant sur le fils d'une de ses récentes victimes. Recyclage bancal de "Gloria" et "The Professional", sur fond d'hommage amusé à la "Blaxploitation". Réalisation consternante. Photographie maladroite. Jeu sensible de T.P. Henson. (sortie en salle: 12 janvier 2018)

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Un an après avoir tué un joueur qui devait de l'argent à son patron, influent membre de la pègre de Boston, Mary demeure hantée par l'idée d'avoir fait du fils de la victime un orphelin, destiné lui aussi à une vie criminelle. C'est pourquoi elle veille de loin sur le garçon, tel un ange gardien. Après l'avoir retrouvé inconscient dans une ruelle, elle le ramène à son appartement et en prend soin à la manière d'une mère, tout en s'efforçant de lui cacher sa responsabilité dans la mort de son père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La meilleure partie de ce polar est son générique amusant, sorte d'hommage aux héroïnes classiques de la "Blaxploitation" des années 1970 (COFFY, CLEOPATRA JONES, FOXY BROWN, etc.). L'esthétique savoureuse de cette ouverture laissait espérer un film infiniment plus stylisé que celui que nous propose finalement Babak Najafi (LONDON HAS FALLEN). Étrange croisement entre GLORIA et THE PROFESSIONAL, PROUD MARY peine à conjuguer action et émotion, au fil d'un scénario bancal et d'une réalisation d'une maladresse étonnante. Même la photographie (pourtant signée par Dan Laustsen, l'auteur des images sublimes de THE SHAPE OF WATER) est soit surexposée, soit sous-exposée; au point de rendre littéralement invisible "la" grande scène du pauvre Danny Glover. Reste le jeu musclé et sensible de Taraji P. Henson (HIDDEN FIGURES), seul élément crédible de cette série B grotesque.

Texte : Georges Privet

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