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Premières armes

Can. 2018. Documentaire de Jean-François Caissy . De jeunes recrues des Forces armées canadiennes sont soumises à un entraînement intense, tant physique que psychologique. Oeuvre d'observation rigoureusement non interventionniste. Ensemble de protagonistes manquant de force et de diversité. Dispositif ultra-réfléchi. (sortie en salle: 18 janvier 2019)

Général
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Premières armes (Premières armes)

Général Général

Can. 2018. Documentaire de Jean-François Caissy .

De jeunes recrues des Forces armées canadiennes sont soumises à un entraînement intense, tant physique que psychologique. Oeuvre d'observation rigoureusement non interventionniste. Ensemble de protagonistes manquant de force et de diversité. Dispositif ultra-réfléchi. (sortie en salle: 18 janvier 2019)

Genre :
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Photographie :
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Distributeur :
ONF
Ils sont étudiants ou jeunes parents, hommes ou femmes, issus d'horizons variés. Ils ont dans la vingtaine et, pour la plupart, soif de nouveaux défis. Le choix d'entrer dans les Forces armées canadiennes s'est imposé. Sur la base militaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, ainsi que dans le camp plein-air de Farnham, ils vont passer les trois prochains mois. Ils y subiront un entraînement intense au bout duquel se décidera leur avenir au sein de l'institution. La discipline physique et psychologique, l'hygiène personnelle et le respect de la hiérarchie font partie des nombreux enjeux et défis de ce chantier de vie dans lequel ils se sont engagés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fidèle à sa démarche d'observation rigoureusement non interventionniste mise en place dans LA BELLE VISITE et LA MARCHE À SUIVRE, Jean-François Caissy documente cette fois un lent processus, qui tient autant du rite de passage que des mécanismes d'endoctrinement. De fait, l'opinion du cinéaste sur les forces armées s'exprime subliminalement, par la longueur et la valeur des plans, par l'excellent montage de Mathieu Bouchard-Malo, bref par des moyens de cinéma et un accès privilégié qui transcendent les mots. L'absence de voix off ou de témoignage à la caméra force le spectateur à trouver sa place dans le film, à en extraire le sens. À l'exception notable du travelling arrière et latéral qui ouvre magnifiquement le film, Caissy privilégie les longs plans fixes ou discrètement mobiles, militaires dans leur rigueur et leur chronologie. Or, ce dispositif ultra-réfléchi fonctionnerait mieux si le réalisateur avait choisi des protagonistes plus marqués, aux parcours plus variés. Son film aurait gagné en charge émotive, et sans doute dessiné un arc dramatique mieux perceptible. (Texte rédigé en février 2018, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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