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Museo

Mex. 2018. Drame de moeurs de Alonso Ruizpalacios avec Gael Garcia Bernal, Leonardo Ortizgris, Alfredo Castro. En 1985, un étudiant fantasque et son docile ami d'enfance dérobent dans le Musée national d'anthropologie de Mexico plus de 140 artefacts mayas, avec l'intention de les revendre. Fascinante tragicomédie, librement inspirée d'une incroyable histoire vraie. Mise en scène très habile, aux effets voyants. Musique tonitruante. G. Garcia Bernal énergique dans le rôle d'une pathétique tête à claques. (sortie en salle: 16 août 2019)

Général
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Museo (Museo)

Général Général

Mex. 2018. Drame de moeurs de Alonso Ruizpalacios avec Gael Garcia Bernal, Leonardo Ortizgris, Alfredo Castro.

En 1985, un étudiant fantasque et son docile ami d'enfance dérobent dans le Musée national d'anthropologie de Mexico plus de 140 artefacts mayas, avec l'intention de les revendre. Fascinante tragicomédie, librement inspirée d'une incroyable histoire vraie. Mise en scène très habile, aux effets voyants. Musique tonitruante. G. Garcia Bernal énergique dans le rôle d'une pathétique tête à claques. (sortie en salle: 16 août 2019)

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24 décembre 1985, Satélite, banlieue aisée de Mexico. Fantasque doctorant en médecine vétérinaire, Juan Nunez s'éclipse discrètement du réveillon familial pour aller rejoindre son ami d'enfance, le docile Wilson, qui a dû laisser seul à la maison son père gravement malade. Profitant de la fermeture temporaire du Musée national d'anthropologie pour réfection des systèmes de ventilation, les deux compères ont décidé de mettre à exécution leur plan de cambriolage longuement mûri. La surveillance étant relâchée en cette nuit de célébration, Juan et Wilson parviennent à subtiliser plus de 140 artefacts et oeuvres d'art datant de l'époque maya, pour ensuite ressortir par une bouche d'aération sans être inquiétés. La partie est cependant loin d'être gagnée. Car contrairement à ce que le naïf Juan croyait, ces objets patrimoniaux se révèlent impossibles à revendre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la veine de son premier long métrage GUËROS, Alonso Ruiz Palacios continue à payer sa dette au cinéma d'auteur de la Nouvelle Vague française, avec un nouvel opus plus ample et ambitieux sur le plan formel. De fait, sa mise en scène se fait de nouveau très voyante (caméra instable, angles de prises de vue insolites, cadres rigoureusement composés, ambiances contrastées, etc.), voire cette fois souvent bruyante, avec un emploi délibérément tonitruant de la trame musicale, à des fins dramatiques. Cette démarche esthétique, qui induit de nombreux effets d'irréalité, s'applique pourtant à une histoire vraie, qui a du reste défrayé les manchettes au Mexique à l'époque. Cela dit, Ruiz Palacios et son coscénariste ont pris beaucoup de libertés avec les faits et les protagonistes, ce qui leur permet de placer au centre de l'intrigue une relation père-fils complexe et tumultueuse. Le tout est enrichi d'une réflexion fascinante sur la valeur fondamentale du patrimoine historique et le respect dû aux terres sacrées des Premières Nations. Gael Garcia Bernal (NERUDA) campe avec énergie une pathétique tête à claques, éclipsant du coup tous ses partenaires.

Texte : Louis-Paul Rioux

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