É.-U. 2018. Science-fiction de Christian Rivers avec Hera Hilmar, Robert Sheehan, Hugo Weaving. Dans un monde postapocalyptique, où Londres est devenue une gigantesque machine mobile, le maître de la cité affronte une orpheline et son allié. Adaptation inégale du roman jeunesse de Philip Reeve. Enjeux dramatiques passe-partout. Dialogues souvent risibles. Réalisation spectaculaire et imaginative. Interprétation correcte. (sortie en salle: 14 décembre 2018)
Dans un monde postapocalyptique, où Londres est devenue une gigantesque machine mobile, le maître de la cité affronte une orpheline et son allié. Adaptation inégale du roman jeunesse de Philip Reeve. Enjeux dramatiques passe-partout. Dialogues souvent risibles. Réalisation spectaculaire et imaginative. Interprétation correcte. (sortie en salle: 14 décembre 2018)
Adapté du premier tome de la série de romans jeunesse de Philip Reeve, MORTAL ENGINES se distingue des dystopies à la DIVERGENT, MAZE RUNNER et THE DARKEST MINDS par l'invention visuelle de ses monumentaux décors mouvants. Et ce, même si cet extravagant concept a été piqué au HOWL'S MOVING CASTLE de Hayao Miyazaki. Hélas, le récit n'est pas du même tonneau. Sur fond de critique primaire du néolibéralisme, les enjeux dramatiques passe-partout s'empilent, souvent assortis de dialogues risibles. Une sous-intrigue, concernant la trahison de l'héroïne orpheline envers le colosse androïde qui l'a élevée, se greffe laborieusement au scénario, générant de banales scènes de combats et des moments d'émotion fabriqués. Initié par Peter Jackson (THE LORD OF THE RINGS) et réalisé par un de ses spécialistes des effets spéciaux, le film ne manque pas d'énergie ni de panache, mais sombre dans la confusion lors de l'interminable dénouement, aux allures de sous-STAR WARS. Fonctionnelle dans l'ensemble, l'interprétation n'a rien de mémorable.
Texte : Louis-Paul Rioux