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Madeline's Madeline

É.-U. 2018. Drame de Josephine Decker avec Helena Howard, Molly Parker, Miranda July. À New York, une talentueuse actrice de 19 ans développe une étrange relation avec sa metteure en scène exigeante. Puissante illustration du passage à l'âge adulte. Complexité des rapports humains savamment étudiée. Expérience visuelle et sonore proche de l'abstraction. Comédiennes irréprochables. (sortie en salle: 14 septembre 2018)

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Madeline's Madeline (Madeline's Madeline)

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É.-U. 2018. Drame de Josephine Decker avec Helena Howard, Molly Parker, Miranda July.

À New York, une talentueuse actrice de 19 ans développe une étrange relation avec sa metteure en scène exigeante. Puissante illustration du passage à l'âge adulte. Complexité des rapports humains savamment étudiée. Expérience visuelle et sonore proche de l'abstraction. Comédiennes irréprochables. (sortie en salle: 14 septembre 2018)

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À 19 ans, Madeline n'a rien du profil type des New-Yorkaises de son âge. Solitaire et secrète, elle a été inscrite dans une troupe de théâtre contemporain par sa mère angoissée et autoritaire, qui a décelé chez elle des signes de maladie mentale. Sous la direction de l'exigeante Regina, Madeline participe assidument aux répétitions, faisant preuve d'un talent brut et d'un charisme hors norme. Alors que la pièce prend forme, une étrange relation se développe entre la jeune surdouée et sa metteure en scène, bien décidée à tirer profit de la personnalité complexe de sa protégée. Les troubles comportementaux de cette dernière ne tardent toutefois pas à se manifester, après qu'elle eut cessé de prendre ses médicaments.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette puissante et originale illustration du passage à l'âge adulte tisse une toile vénéneuse à souhait et donne matière à réfléchir sur l'exploitation d'autrui à des fins personnelles, la complexité des rapports familiaux et l'affirmation de soi par le biais de l'art. Le récit savamment construit laisse peu de place à l'émotion et à l'empathie. La forme, tout aussi cérébrale, se distingue par les vaporeuses images d'Ashley Connor (THE MISEDUCATION OF CAMERON POST), ainsi que par l'audace et l'abstraction de la trame sonore. Les parcours croisés de protagonistes sont mis en valeur par un trio de comédiennes irréprochables. La nouvelle venue Helena Howard est particulièrement remarquable, dans la peau d'une jeune fille instable sous le joug de figures maternelles ambigües et contrôlantes.

Texte : Charles-Henri Ramond

COMMENTAIRES

11 janvier 2019, 17:58:09

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Je n'ai vraiment pas aimé le premier 2/3 du film car la réalisation était trop bizarre et j'avais de la misère à suivre mais le dernier 30 minutes étaient remarquable. Helena Howard donne l'une des meilleures performances de l'année. Elle a un bel avenir devant elle.

J'attribue à ce film la Cote 3


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