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La Vie en soi (Life Itself)

É.-U. 2018. Mélodrame de Dan Fogelman avec Oscar Isaac, Olivia Wilde, Antonio Banderas. La naissance du premier enfant d'un couple entraîne une série d'événements qui auront des répercussions sur plusieurs personnes séparées par des décennies et deux continents. Scénario grotesque et alambiqué. Mise en scène maladroitement manipulatrice. Distribution talentueuse, complètement gaspillée. (sortie en salle: 21 septembre 2018)

13 ans +
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La Vie en soi (Life Itself)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2018. Mélodrame de Dan Fogelman avec Oscar Isaac, Olivia Wilde, Antonio Banderas.

La naissance du premier enfant d'un couple entraîne une série d'événements qui auront des répercussions sur plusieurs personnes séparées par des décennies et deux continents. Scénario grotesque et alambiqué. Mise en scène maladroitement manipulatrice. Distribution talentueuse, complètement gaspillée. (sortie en salle: 21 septembre 2018)

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La naissance du premier enfant de Will et Abby, un couple new-yorkais qui s'est formé à l'université, met en branle une chaîne d'événements qui auront des répercussions sur plusieurs personnes séparées par des décennies et deux continents. Qu'il s'agisse d'Irwin, un homme qui élève sa petite-fille dans la crainte d'un monde dangereux; ou de M. Saccione, un riche propriétaire terrien espagnol, qui entretient une relation ambigüe avec son serviteur et la femme de ce dernier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce mélodrame, Dan Fogelman (DANNY COLLINS) a tenté de transposer au cinéma les maelströms émotifs de sa populaire télésérie "This Is Us". Malheureusement, il est difficile d'adhérer à son récit abracadabrant, construit à rebours et selon le principe des poupées russes, dans lequel sont explorés les malheurs d'une famille marquée par le destin. Tortueux et lourdement explicatif, le scénario ressemble à une compilation affadie des pires moments de l'oeuvre de Claude Lelouch, tandis que la réalisation, aussi gauche que manipulatrice, souligne chaque émotion trois fois plutôt qu'une. Étrangement morbide et funeste, ce pensum gaspille même les talents d'une distribution prestigieuse, réduite à des caricatures dans des scènes risibles. On en sort avec le souvenir évanescent d'un tire-larmes aussi grotesque qu'alambiqué, croulant lentement mais surement sous le poids de son absurdité.

Texte : Georges Privet

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