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Les Lettres de ma mère

Can. 2018. Documentaire de Serge Giguère . Par le biais de la correspondance que son frère aîné a entretenue avec leur mère durant près de vingt ans, le réalisateur brosse le portrait de sa modeste famille ouvrière d'Arthabaska. Émouvant hommage traité sur le ton de la confidence. Éclairage intéressant sur la société québécoise à l'ère de Duplessis. Mise en scène ludique. (sortie en salle: 16 mars 2018)

Général
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Les Lettres de ma mère (Les Lettres de ma mère)

Général Général

Can. 2018. Documentaire de Serge Giguère .

Par le biais de la correspondance que son frère aîné a entretenue avec leur mère durant près de vingt ans, le réalisateur brosse le portrait de sa modeste famille ouvrière d'Arthabaska. Émouvant hommage traité sur le ton de la confidence. Éclairage intéressant sur la société québécoise à l'ère de Duplessis. Mise en scène ludique. (sortie en salle: 16 mars 2018)

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Rapide-Blanc Distribution
Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale et jusqu'aux années soixante, Madame Hector Giguère a envoyé plus de 120 lettres à Henri, l'ainé de ses seize enfants, parti étudier la prêtrise à Ottawa. Confiée à la comédienne Muriel Dutil, la lecture en voix off de cette correspondance permet au cinéaste Serge Giguère, quinzième de la fratrie, de brosser le portrait de sa modeste famille ouvrière d'Arthabaska. Des moments clés de l'histoire du clan sont également illustrés par le biais de documents d'archive, de souvenirs personnels et de plusieurs témoignages des frères et soeurs du réalisateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que traité sur le ton de la confidence, cet émouvant hommage rendu par Serge Giguère (LE NORD AU COEUR, LE MYSTÈRE MACPHERSON) à sa mère apporte un éclairage intéressant sur la société québécoise à l'ère de Duplessis. L'intime rejoint donc le collectif dans ce film à forte valeur éducative, évoquant autant la solidité de la cellule familiale que l'importance de la religion et les conditions de vie difficiles du monde ouvrier. Outre quelques entrevues filmées de manière très conventionnelles, la mise en scène de Giguère se révèle inventive et ludique. L'emploi d'ombres chinoises est du plus bel effet, tout comme un amusant théâtre grandeur nature fabriqué à partir de photographies d'époque.

Texte : Charles-Henri Ramond

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