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Les Garçons sauvages

Fr. 2018. Drame fantastique de Bertrand Mandico avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel. Cinq délinquants sont emmenés sur une île mystérieuse, érogène et fantasmagorique, où règne en maître une femme charismatique. Conte initiatique onirique et troublant. Mise en scène inventive et sensorielle. Symbolisme lubrique. Interprétation remarquable d'ambiguïté.

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Les Garçons sauvages (Les Garçons sauvages)

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Fr. 2018. Drame fantastique de Bertrand Mandico avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel.

Cinq délinquants sont emmenés sur une île mystérieuse, érogène et fantasmagorique, où règne en maître une femme charismatique. Conte initiatique onirique et troublant. Mise en scène inventive et sensorielle. Symbolisme lubrique. Interprétation remarquable d'ambiguïté.

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Jean-Louis, Hubert, Tanguy, Sloan et Romuald ont violé et assassiné leur professeure de lettres, dont ils se disaient amoureux. Libérés après un simulacre de procès, les cinq copains issus de familles riches sont confiés par leurs parents au "Capitaine", un individu irascible qui promet de les rendre doux comme des agneaux. Au terme d'un voyage en mer mouvementé, les délinquants débarquent sur une île mystérieuse, érogène et fantasmagorique, à la fois inquiétante et irrésistiblement attirante, où règne en maître une femme charismatique, Dre Séverine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage du plasticien français Bertrand Mandico se distingue par son climat fantasmagorique et sa mise en scène débordante d'inventivité. Librement inspiré du roman éponyme de William S. Burroughs (THE NAKED LUNCH), ce conte initiatique onirique s'abreuve à différents imaginaires. On pense entre autres à Robert Louis Stevenson, à Jules Verne et aux films d'aventures du début du 20e siècle, aussi bien qu'à l'érotisme queer des films de Kenneth Anger et de Rainer W. Fassbinder. Hautement référentielle, la démarche du cinéaste n'en demeure pas moins originale et unique en son genre. Certes, le symbolisme lubrique ne sera pas forcément du goût de tous. Mais le noir et blanc granuleux, les filtres de couleurs et les effets spéciaux artisanaux composent un voyage sensoriel envoûtant, fortifié par l'interprétation, remarquable d'ambiguïté.

Texte : Apolline Caron-Ottavi

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