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Lemonade

Roum. 2018. Drame de Ioana Uricaru avec Malina Manovici, Steve Basic, Dylan Scott Smith. Arrivée aux États-Unis avec un permis de travail temporaire, une infirmière roumaine est victime du chantage de l'agent d'immigration responsable de son dossier. Oeuvre valable tiraillée entre deux savoir-faire. Dénouement inattendu. Mise en scène précise, parfois puissante. Bonne composition de M. Manovici. (sortie en salle: 23 novembre 2018)

13 ans +
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Lemonade (Lemonade)

13 ans + 13 ans +

Roum. 2018. Drame de Ioana Uricaru avec Malina Manovici, Steve Basic, Dylan Scott Smith.

Arrivée aux États-Unis avec un permis de travail temporaire, une infirmière roumaine est victime du chantage de l'agent d'immigration responsable de son dossier. Oeuvre valable tiraillée entre deux savoir-faire. Dénouement inattendu. Mise en scène précise, parfois puissante. Bonne composition de M. Manovici. (sortie en salle: 23 novembre 2018)

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Arrivée aux États-Unis avec un permis de travail temporaire, Mara, une infirmière roumaine, espère maintenant obtenir sa carte verte. Mariée depuis peu à un paysagiste dont elle a soigné la blessure à l'hôpital, la jeune femme est si confiante de l'issue de son long processus administratif qu'elle a fait venir son fils, Dragos. Mais les choses se compliquent rapidement pour elle. L'agent gouvernemental chargé de son dossier parvient à lui faire avouer un mensonge anodin pour ainsi la forcer à lui offrir ses faveurs sexuelles. La police lui reproche aussi d'avoir laissé son fils sans surveillance dans un appartement, et menace de lui en retirer la garde. En désespoir de cause, Mara cache tout à son mari et se confie à une compatriote. Cette dernière l'envoie chez un avocat, qui lui propose un plan délicat.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On reconnaît dans la quête administrative de l'héroïne de LEMONADE une parenté avec celle du héros de BACALAUREAT. Réalisateur de ce dernier, Cristian Mungiu a également produit le premier. Pas moins de quatre pays ont contribué au financement de ce film, dont le Canada, via la maison de production montréalaise Peripheria. D'où un objet hybride, qui a un pied dans le nouveau cinéma roumain, avec sa sensibilité sociale aiguë transcendée dans un récit du quotidien déballé d'un seul souffle; l'autre dans le cinéma canadien institutionnalisé et plus manichéen, obsédé par les familles dysfonctionnelles. Heureusement, la première école l'emporte le plus souvent sur la deuxième. Et l'extraordinaire dénouement, totalement inattendu, ne pouvait émaner que d'un imaginaire roumain. Ioana Uricaru semble parfois pasticher Mungiu, dans sa manière de promener sa caméra d'un visage à l'autre. Mais c'est dans ces moments que la mise en scène, déjà précise, se fait la plus puissante. La composition sensible de Malina Manovici est l'autre élément clé de cette modeste réussite. (Texte rédigé en février 2018, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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