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Le Retour de Mary Poppins (Mary Poppins Returns)

É.-U. 2018. Comédie musicale de Rob Marshall avec Emily Blunt, Lin-Manuel Miranda, Ben Whishaw. Sur le point de perdre la maison familiale, un père veuf reçoit l'aide de son ancienne gouvernante dotée de pouvoirs magiques. Suite ambitieuse, dans l'esprit du classique de 1964. Ficelle narrative connue. Chorégraphies élaborées, mais ralentissant parfois l'action. Réalisation colorée et spectaculaire. E. Blunt parfaite. (sortie en salle: 21 décembre 2018)

Général
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Le Retour de Mary Poppins (Mary Poppins Returns)

Général Général

É.-U. 2018. Comédie musicale de Rob Marshall avec Emily Blunt, Lin-Manuel Miranda, Ben Whishaw.

Sur le point de perdre la maison familiale, un père veuf reçoit l'aide de son ancienne gouvernante dotée de pouvoirs magiques. Suite ambitieuse, dans l'esprit du classique de 1964. Ficelle narrative connue. Chorégraphies élaborées, mais ralentissant parfois l'action. Réalisation colorée et spectaculaire. E. Blunt parfaite. (sortie en salle: 21 décembre 2018)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Magee
D'après l'oeuvre de P.L. Travers
Photographie :
Montage :
Sur le point de perdre la maison familiale aux mains de son patron banquier, Michael Banks, père londonien veuf depuis peu, reçoit l'aide inespérée de Mary Poppins, son ancienne gouvernante. Dotée de pouvoirs magiques, cette dame distinguée et doucement autoritaire redonne la joie de vivre aux enfants endeuillés et trop sérieux de son protégé, en leur faisant explorer des univers fantaisistes et colorés. Par ailleurs, la très efficace nounou favorise les amours naissantes de Jane, la soeur de Michael, avec Jack, jovial allumeur de réverbères.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En ces temps durs, désenchantés et rongés par le cynisme, rester fidèle à l'esprit optimiste et à l'esthétique rétro du classique MARY POPPINS tenait du pari fou. Rob Marshall (INTO THE WOODS) et le scénariste David Magee (FINDING NEVERLAND, LIFE OF PI) l'ont très bien relevé. Cette suite du classique tiré du roman de P.L. Travers est en effet enjouée, spectaculaire et imaginative. Surchargée aussi, les chorégraphies élaborées et entraînantes ralentissant parfois l'action. Celle-ci est par ailleurs suspendue à une ficelle narrative connue: le compte à rebours actionné par une dépossession frauduleuse, qui culmine sur une séquence de suspense certes vertigineuse, mais dramatiquement peu convaincante. La lumineuse et gracieuse Emily Blunt est néanmoins parfaite dans le rôle-titre, que défendait avec une égale élégance Julie Andrews sous la direction de Robert Stevenson en 1964. Et s'il ne possède pas le charisme du légendaire Dick Van Dyke, Lin-Manuel Miranda a de l'enthousiasme et de l'agilité physique à revendre dans le rôle du ramoneur reconverti en allumeur de réverbères.

Texte : Louis-Paul Rioux

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