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Le 15:17 pour Paris (The 15:17 To Paris)

É.-U. 2018. Drame de Clint Eastwood avec Alek Skarlatos, Anthony Sadler, Spencer Stone. Le 21 août 2015, à bord du train Amsterdam-Paris de 15h17, trois amis d'enfance californiens parviennent à maîtriser un terroriste lourdement armé. Fait vécu héroïque laborieusement raconté. Personnages sans grand intérêt. Reconstitution efficace de l'attaque terroriste. Jeu médiocre des protagonistes dans leur propre rôle. (sortie en salle: 9 février 2018)

13 ans +
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Le 15:17 pour Paris (The 15:17 To Paris)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2018. Drame de Clint Eastwood avec Alek Skarlatos, Anthony Sadler, Spencer Stone.

Le 21 août 2015, à bord du train Amsterdam-Paris de 15h17, trois amis d'enfance californiens parviennent à maîtriser un terroriste lourdement armé. Fait vécu héroïque laborieusement raconté. Personnages sans grand intérêt. Reconstitution efficace de l'attaque terroriste. Jeu médiocre des protagonistes dans leur propre rôle. (sortie en salle: 9 février 2018)

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Le 21 août 2015 à Amsterdam, Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone prennent place dans le Thalys 9364 de 15h17 à destination de Paris. Tandis que les trois amis d'enfance californiens se prélassent en première classe, un homme entre dans le wagon en criant qu'un terroriste lourdement armé est monté à bord du train. À peine a-t-il prononcé ces mots qu'il est tiré dans le dos par le dangereux assaillant. Surgissant de l'arrière des sièges où ils s'étaient cachés, Anthony, Alek et Spencer se ruent sur le terroriste et parviennent à le maîtriser, sauvant du coup les 500 passagers d'une mort certaine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans sa volonté de célébrer trois héros ordinaires, le réalisateur de SULLY a eu l'idée de leur confier leur propre rôle. Hélas! Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone n'ont ni charisme ni aisance devant la caméra. Leur acte de bravoure se résumant en quelques minutes, la scénariste débutante Dorothy Blyskal a dû étoffer le récit d'événements de leur enfance - pas toujours facile -, des expériences militaires de deux d'entre eux et des étapes de leur périple européen. Mais là encore, ces segments sont laborieusement racontés et se révèlent souvent banals. Tout au plus le quart d'heure reconstituant l'attaque est efficacement mis en scène par ce vieux routier de Clint Eastwood, qu'on a tout de même connu plus inspiré.

Texte : Manon Dumais

COMMENTAIRES

14 mai 2018, 22:24:56

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Je m'attendais à bien pire comme résultat, étant donné la cote (6). C'est très louable de rendre hommage à des personnes qui ont sauvé des vies dans un monde où le danger peut surgir à tout moment, mais comme devant SULLY, le spectateur semble assister plus à un téléfilm qu'à une expérience cinématographique. Le récit qui débute de façon assez ordinaire avec l'enfance des protagonistes est plus intéressant lorsqu'il se concentre sur le cheminement du héros principal à l'âge adulte (car les 2 autres sont assez fades). Eastwood a peut-être voulu évoqué le voyage «ordinaire» avant l'attentat, mais ca donne un creux, malgré les beaux décors de l'Italie. Il aurait peut-être fallu que Eastwood évoque aussi l'histoire du terroriste pour étoffer le scénario et faire de la séquence de l'attentat un suspense encore plus prenant, car la-dite séquence est bien et a un côté réaliste, si on fait abstraction de l'utilisation du ralentis. Bref, du Eastwood sincère mais en mode téléfilm, sauf que cette fois-ci Tom Hanks n'est là pour sauver l'exécution.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Film review

"Clint Eastwood's drama about three Americans who stopped an attack casts the heroes as themselves. So why doesn't the film seem more real?"

15:17 pour Paris, Le Clint Eastwood

l'héroïsme radical selon Clint Eastwood

 

"Après la première demi-heure, long flash-back remontant à la pré-adolescence des trois héros, on constate pourtant qu’Eastwood, comme avec AMERICAN SNIPER, se fait le ménestrel sacrément perfide d’un patriotisme d’un genre si zinzin qu'il apparaît compliqué d'épingler le cinéaste pour complaisance gaga."

15:17 pour Paris, Le Clint Eastwood

Il n'y a rien à sauver dans le "15:17 pour Paris" de Clint Eastwood

"ce 36e film d’Eastwood est incroyablement anecdotique, lisse, assez vide sur les personnages, pas vraiment bien interprétés"

15:17 pour Paris, Le Clint Eastwood

Les hommes du train

"Trop collé au réel, à ressasser ses thèmes fétiches, Clint Eastwood en oublie de faire du cinéma."

15:17 pour Paris, Le Clint Eastwood

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