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La Saison miracle (The Miracle Season)

É.-U. 2018. Drame sportif de Sean McNamara avec Erin Moriarty, Helen Hunt, Danika Yarosh. Une équipe de volleyball au secondaire part à la conquête du championnat d'État, afin d'honorer la mémoire de sa joueuse étoile, morte dans un accident. Évocation prévisible d'une histoire vraie. Thèmes éculés. Traitement manipulateur. Mise en scène grossière. Interprétation sans saveur. (sortie en salle: 6 avril 2018)

Général
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La Saison miracle (The Miracle Season)

Général Général

É.-U. 2018. Drame sportif de Sean McNamara avec Erin Moriarty, Helen Hunt, Danika Yarosh.

Une équipe de volleyball au secondaire part à la conquête du championnat d'État, afin d'honorer la mémoire de sa joueuse étoile, morte dans un accident. Évocation prévisible d'une histoire vraie. Thèmes éculés. Traitement manipulateur. Mise en scène grossière. Interprétation sans saveur. (sortie en salle: 6 avril 2018)

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L'enthousiasme et le courage de Caroline Found ont fait d'elle la meneuse des West High Trojans, l'équipe de volleyball de son école secondaire. La formation entend bien décrocher un deuxième championnat d'État d'affilée lorsque l'adolescente, au retour d'une fête, perd la vie dans un accident de mobylette. Dévastées, ses coéquipières refusent de continuer à jouer. Kathy, leur entraîneure opiniâtre, parvient toutefois à convaincre Kelly, la meilleure amie de la défunte, de reprendre du service, et d'ainsi honorer sa mémoire. Promue capitaine des West High Trojans, Kelly s'emploie à ramener la formation sur le chemin de la victoire. Face aux joueuses plus soudées que jamais, les filles de City High, leurs adversaires de toujours, n'ont toutefois pas dit leur dernier mot.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspiré d'un fait vécu survenu en Iowa en 2011, ce lourdingue téléfilm pour ados remet au menu le thème éculé du dépassement de soi, dans une aventure collective convoquant avec insistance les valeurs de l'Amérique profonde (religion, famille, patriotisme). Les développements prévisibles et mielleux forment les étapes d'un suspense artificiel, articulé à coups de ralentis et de gros plans de regards censément vibrants d'intensité. Visiblement, Sean McNamara (les insipides SOUL SURFER et THE SUITE LIFE MOVIE) ne sait pas comment rendre vivantes les nombreuses séquences de volleyball, qu'il filme sans aucune invention. Mal définis, les jeunes protagonistes cèdent à ceux campés par les vétérans Helen Hunt (AS GOOD AS IT GETS) et William Hurt (KISS OF THE SPIDER WOMAN) le soin de donner un tant soit peu de volume à ce catalogue de croissance personnelle.

Texte : Charles-Henri Ramond

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