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La Maison des Syriens

Can. 2018. Documentaire de Nadine Beaudet, Christian Mathieu Fournier . Un comité de citoyens de Saint-Ubalde, qui s'apprête à accueillir une famille de réfugiés syriens, doit composer avec la lenteur du processus administratif. Sujet d'actualité traité avec empathie, mais sans ampleur. Mise en scène conventionnelle. Belle trame musicale. (sortie en salle: 11 mai 2018)

Général
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La Maison des Syriens (La Maison des Syriens)

Général Général

Can. 2018. Documentaire de Nadine Beaudet, Christian Mathieu Fournier .

Un comité de citoyens de Saint-Ubalde, qui s'apprête à accueillir une famille de réfugiés syriens, doit composer avec la lenteur du processus administratif. Sujet d'actualité traité avec empathie, mais sans ampleur. Mise en scène conventionnelle. Belle trame musicale. (sortie en salle: 11 mai 2018)

Genre :
Année :
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Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Spira
Dans quelques villes de la région de Portneuf, des comités de citoyens s'apprêtent à accueillir des familles de réfugiés Syriens. À Saint-Ubalde, un groupe de bénévoles organise avec entrain les célébrations pour l'arrivée prochaine d'Evlyne, Hanni et leur bébé Tamitta. Cependant, leur enthousiasme est émoussé par la lenteur du processus administratif, en particulier celui d'Immigration Canada. Durant plusieurs mois, les cinéastes Nadine Beaudet et Christian Mathieu Fournier ont documenté les efforts déployés par ces patients résidents de Saint-Ubalde et futurs hôtes de réfugiés de guerre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec détermination et empathie, Nadine Beaudet (LE COSAQUE ET LA GITANE, LE CHANT DES ÉTOILES) et Christian Mathieu Fournier (NALLUA) continuent de documenter la vie en régions. Ils dressent ici un parallèle frappant entre le chaos d'un pays ravagé par la guerre et l'immuable sérénité d'un petit village québécois. Mais leur matériau de base se révèle trop limité. Les réunions de travail, les routes qui défilent, les opérations d'entretien de la maison d'accueil, sont répétitifs et chiche en renseignements additionnels. Et outre, les quelques entrevues de front, qui mettent en évidence la cocasserie de la propriétaire des lieux, échouent à cerner les motivations profondes des citoyens engagés dans ce processus d'accueil. Formellement conventionnelle, la réalisation aux cadrages hésitants exploite à bon escient les belles compositions musicales de Martin Lizotte.

Texte : Charles-Henri Ramond

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