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La Disparition des lucioles

Can. 2018. Comédie dramatique de Sébastien Pilote avec Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, François Papineau. Dans une ancienne ville industrielle du Saguenay, une adolescente misanthrope développe une relation ambiguë avec son professeur de guitare, de vingt ans son aîné. Portrait d'adolescente criant de vérité. Contexte social bien campé. Traitement pas toujours subtil. Réalisation vivante et sensible. K. Tremblay pleine d'aplomb, d'humour et d'insolence. (sortie en salle: 21 septembre 2018)

Général
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La Disparition des lucioles (La Disparition des lucioles)

Général Général

Can. 2018. Comédie dramatique de Sébastien Pilote avec Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, François Papineau.

Dans une ancienne ville industrielle du Saguenay, une adolescente misanthrope développe une relation ambiguë avec son professeur de guitare, de vingt ans son aîné. Portrait d'adolescente criant de vérité. Contexte social bien campé. Traitement pas toujours subtil. Réalisation vivante et sensible. K. Tremblay pleine d'aplomb, d'humour et d'insolence. (sortie en salle: 21 septembre 2018)

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Dans une ancienne ville industrielle du Saguenay, l'adolescente Léo termine son secondaire avec indolence, sans se soucier de son avenir. Quand la communauté religieuse qui lui avait promis un travail d'été se ravise, elle se rabat à contrecoeur sur un poste au parc municipal, obtenu grâce au pistonnage de son beau-père, qu'elle exècre. Léo tient en effet cet animateur de radio aux idées de droite responsable de l'exil dans le Grand Nord de son père, un chef syndical déchu, qui demeure son héros. Malgré sa misanthropie affichée, la jeune fille développe une relation ambiguë avec son professeur de guitare, de vingt ans son aîné.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur du VENDEUR et du DÉMANTÈLEMENT insuffle une énergie et une légèreté inédites à son troisième film, sans doute son plus accessible à ce jour. En plus de brosser un portrait d'adolescente d'une vérité et d'une actualité criantes, Sébastien Pilote filme avec affection sa région natale, confrontée à un avenir économique incertain et une situation démographique préoccupante. Une réalité au coeur des conflits intérieurs de son héroïne, défendue avec aplomb, humour et insolence par Karelle Tremblay (LES ÊTRES CHERS, CORBO). S'il traite les enjeux psychologiques et familiaux de son récit avec moins de subtilité et de finesse que dans ses films précédents, Pilote se fait plus moderne dans son style, avec une caméra de proximité façon Dardenne, une exploitation dynamique du décor urbain et une utilisation presque mur à mur de différents styles de musique, dont un étonnant pastiche des partitions de Bernard Hermann pour Alfred Hitchcock, ainsi que de vibrantes improvisations à la guitare de la part de Pierre-Luc Brillant. Lequel ne semble cependant pas toujours à l'aise dans un rôle de sympathique perdant insuffisamment défini.

Texte : Louis-Paul Rioux

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