É.-U. 2018. Drame d'horreur de Adam Robitel avec Lin Shaye, Angus Sampson, Leigh Whannell. Une médium septuagénaire est engagée par l'actuel propriétaire de la maison de son enfance, pour chasser une entité maléfique qui hante les lieux. Épisode procédural, aux décors et effets connus. Humour médiocre. Revirement dramatique étonnant. Réalisation appliquée. Jeu prenant de L. Shaye. (sortie en salle: 5 janvier 2018)
Une médium septuagénaire est engagée par l'actuel propriétaire de la maison de son enfance, pour chasser une entité maléfique qui hante les lieux. Épisode procédural, aux décors et effets connus. Humour médiocre. Revirement dramatique étonnant. Réalisation appliquée. Jeu prenant de L. Shaye. (sortie en salle: 5 janvier 2018)
Cette suite du troisième volet - qui était lui-même un antépisode du premier -, relate la jeunesse du personnage pivot de la médium (toujours prenante Lyn Shaye) et la résolution de ses traumatismes d'enfance. Or, en dépit d'un revirement dramatique étonnant, l'ensemble apparaît procédural, avec ses décors peu renouvelés, ses effets-chocs connus et ses touches d'humour encore plus médiocres que dans les épisodes précédents. Lesquels exploitent les pauvres talents comiques d'Angus Sampson et du créateur de la série Leigh Wannell dans les rôles des faire-valoir de l'héroïne. Pourtant, Jacob Robitel (l'inédit THE TAKING OF DEBORAH LOGAN) relève efficacement Wannell à la réalisation, offrant un travail soigné et parfois tendu, qui tire le meilleur avantage d'un budget relativement restreint.
Texte : Louis-Paul Rioux