É.-U. 2018. Drame d'horreur de Ari Aster avec Toni Collette, Gabriel Byrne, Alex Wolff. Au lendemain du décès de sa mère, une conceptrice de maquettes sent des présences surnaturelles autour de ses deux enfants. Recettes connues apprêtées de manière souvent surprenante. Mise en scène et composition des plans fignolées. Effets spéciaux inégaux. Composition de T. Collette riche en émotions variées. (sortie en salle: 8 juin 2018)
Au lendemain du décès de sa mère, une conceptrice de maquettes sent des présences surnaturelles autour de ses deux enfants. Recettes connues apprêtées de manière souvent surprenante. Mise en scène et composition des plans fignolées. Effets spéciaux inégaux. Composition de T. Collette riche en émotions variées. (sortie en salle: 8 juin 2018)
Avec ce premier long métrage, Ari Aster se signale par la composition originale de ses plans - qui reproduisent par un effet gigogne la perspective des chambres miniatures créées par la protagoniste -, et sa manière souvent surprenante de mener son récit. Cela dit, le film nous entraîne en terrain connu. Il y est en effet question de malédiction familiale et de maison hantée, présentées dans une variation assez habile sur les thèmes de ROSEMARY'S BABY. Toutefois, les moments de frayeur se font plutôt rares, la musique surdramatisante abaisse le niveau d'angoisse et le dénouement déçoit un peu, par la qualité inégale de ses effets spéciaux. Dans le rôle-pivot de Charlie, la jeune Milly Shapiro fait montre d'une fascinante présence. Et dans celui de la mère, Toni Collette (THE SIXTH SENSE) se donne sans compter au long d'une performance riche en émotions variées. Sans doute une des plus puissantes de sa carrière.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un des meilleurs films d'horreur des dernières années.
J'attribue à ce film la Cote