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Frères ennemis

Fr. 2018. Drame policier de David Oelhoffen avec Reda Kateb, Matthias Schoenaerts, Sabrina Ouazani. Deux amis d'enfance doivent s'affronter à l'âge adulte, quand le premier, maintenant policier, enquête sur une affaire impliquant le second, devenu trafiquant de drogue. Habile mélange de polar et de drame psychologique. Réalisation efficace mais impersonnelle, davantage axé sur l'action. Interprétation exceptionnelle.

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Frères ennemis (Frères ennemis)

Fr. 2018. Drame policier de David Oelhoffen avec Reda Kateb, Matthias Schoenaerts, Sabrina Ouazani.

Deux amis d'enfance doivent s'affronter à l'âge adulte, quand le premier, maintenant policier, enquête sur une affaire impliquant le second, devenu trafiquant de drogue. Habile mélange de polar et de drame psychologique. Réalisation efficace mais impersonnelle, davantage axé sur l'action. Interprétation exceptionnelle.

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Driss et Manuel ont grandi côte à côte, comme des frères, au coeur de la même cité, où ils ont connu la violence. S'ils étaient jadis inséparables, la vie les a poussés à prendre des chemins très différents. Driss est devenu policier et Manuel, trafiquant de drogue. Et quand Driss est promu à la brigade des stupéfiants, il est chargé de démanteler le réseau de Manuel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec son habile mélange de polar et de drame psychologique, FRÈRES ENNEMIS évoque l'univers des thrillers new-yorkais de James Gray (THE YARDS) et Sidney Lumet (PRINCE OF THE CITY). D'entrée de jeu, on se retrouve en territoire familier: zones floues entre flics et voyous; tiraillements entre protagonistes aux allégeances conflictuelles; choix insolubles menant inévitablement à des trahisons (des valeurs du clan ou de ses propres idéaux). Si la réalisation de David Oelhoffen (LOIN DES HOMMES) excelle dans les scènes d'action – d'une rare efficacité –, c'est malheureusement aux dépens des aspects dramatiques du récit. D'où l'impression d'un film prenant mais déséquilibré, qui met trop d'emphase sur ses ingrédients génériques au détriment de ses éléments les plus singuliers. Un choix d'autant plus regrettable que Reda Kateb et Matthias Schoenaerts, tous deux excellents, créent des personnages si intéressants qu'on aurait aimé les voir évoluer dans un film plus attentif à l'évolution de leur relation.

Texte : Georges Privet

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