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En guerre

Fr. 2018. Drame social de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie. Furieux d'apprendre la fermeture de leur usine, malgré d'importantes concessions salariales, des ouvriers français exigent une rencontre avec le PDG allemand de la firme, qui les ignore. Réquisitoire contre le capitalisme sauvage. Style ultraréaliste. Tournage sur le vif, d'une rare efficacité. Excellent V. Lindon, entouré de non-professionnels très naturels. (sortie en salle: 31 août 2018)

13 ans +
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En guerre (En guerre)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2018. Drame social de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie.

Furieux d'apprendre la fermeture de leur usine, malgré d'importantes concessions salariales, des ouvriers français exigent une rencontre avec le PDG allemand de la firme, qui les ignore. Réquisitoire contre le capitalisme sauvage. Style ultraréaliste. Tournage sur le vif, d'une rare efficacité. Excellent V. Lindon, entouré de non-professionnels très naturels. (sortie en salle: 31 août 2018)

Genre :
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Distributeur :
Sphère Films
Les ouvriers de Perrin Industrie à Agen ont consenti d'importantes baisses salariales pour éviter la fermeture de l'entreprise, propriété d'un conglomérat allemand. C'est donc avec une grande colère qu'ils apprennent, deux ans plus tard, que la direction locale mettra la clé sous la porte d'ici cinq mois et ce, malgré dix-sept millions d'euros de profits. À la tête du syndicat, Laurent Amedeo ordonne l'arrêt de la production dans l'usine et exige une rencontre avec le PDG de la firme, Martin Hauser. Mais ce dernier l'ignore. Entretemps, la justice française statue que la partie patronale est dans son droit. À bout de souffle, certains syndiqués brisent le front commun en acceptant une indemnité de licenciement substantiellement bonifiée, tandis que les efforts d'un conseiller spécial du président de la République pour organiser une rencontre avec Hauser demeurent vains. Laurent décide alors de frapper un grand coup.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Style vériste, tournage sur le vif, forte présence de Vincent Lindon parmi des non-professionnels très naturels... Stéphane Brizé radicalise la démarche de LA LOI DU MARCHÉ pour ce réquisitoire contre le capitalisme sauvage. C'est à un véritable drame de guerre que nous convie le réalisateur de QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS. À la différence que les hostilités se déroulent, non plus sur le champ de bataille, mais dans le champ social. Offensives, feintes, retraites, trahisons, blessés et communiqués en direct du front sont en effet au menu de cette fiction ultraréaliste, dont les situations ont été inspirées par de nombreux cas récents de délocalisations au nom du profit des actionnaires. L'occasion pour Brizé de dénoncer l'absence de pouvoir des États subventionneurs sur les patrons des multinationales et d'illustrer avec une rare force dramatique l'extraordinaire violence dont sont victimes leurs salariés. (Texte rédigé en mai 2018, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)

Texte : Louis-Paul Rioux

COMMENTAIRES

12 décembre 2018, 23:41:37

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Combat contre le capitalisme sauvage, illustrant à la fois les méthodes froides des dirigeants et les frictions créées au sein du groupe des travailleurs. Suite de débats verbaux intenses et éreintants, à en devenir vains. Approche hyper-réaliste. Forte présence de Vincent London au sein d'une distribution criante de vérité.

J'attribue à ce film la Cote 3


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