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Damsel

É.-U. 2018. Western de David Zellner, Nathan Zellner avec Robert Pattinson, Mia Wasikowska, David Zellner. Débarqué au Far West afin de retrouver sa fiancée kidnappée, un gentilhomme naïf obtient l'aide d'un pasteur alcoolique. Pastiche inégal des westerns de série B. Intrigue stationnaire, hormis un retournement brutal à mi-parcours. Caméra peu expressive. Direction d'acteurs relâchée.

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Damsel (Damsel)

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É.-U. 2018. Western de David Zellner, Nathan Zellner avec Robert Pattinson, Mia Wasikowska, David Zellner.

Débarqué au Far West afin de retrouver sa fiancée kidnappée, un gentilhomme naïf obtient l'aide d'un pasteur alcoolique. Pastiche inégal des westerns de série B. Intrigue stationnaire, hormis un retournement brutal à mi-parcours. Caméra peu expressive. Direction d'acteurs relâchée.

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Venu de la côte Est, Samuel Alabaster débarque en plein Far West afin de retrouver sa fiancée Penelope, enlevée par deux mécréants. Le gentilhomme naïf, accompagné d'un poney miniature, prend pour guide Henry, un pasteur alcoolique, afin qu'au bout du sentier victorieux il les marie sur le champ. Mais rien ne se passe comme prévu. Tombé nez à nez avec un des deux ravisseurs, Samuel provoque sa chute dans un ravin. Une journée de marche plus tard, les deux hommes parviennent à la cabane en montagne où Penelope est supposément maintenue captive. Les sauveteurs incompétents ne sont pas au bout de leurs surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est tout à l'honneur de Robert Pattinson d'être parvenu à renaître des cendres de la saga TWILIGHT pour s'imposer comme un acteur aventureux (MAPS TO THE STARS, THE LOST CITY OF Z, GOOD TIME). Mais il en paie le prix fort avec DAMSEL, une farce western dont il est le dindon. Pastichant la série B façon Von Peebles père et fils, les frères David et Nathan Zellner (KUMIKO THE TREASURE HUNTER) affichent d'entrée de jeu leur incapacité à manier l'ironie et le second degré, à pousser vers l'absurde un matériau au carrefour de la parodie, du slapstick et du pastiche. En dépit du mouvement dans l'espace exécuté par les personnages, l'intrigue piétine, abstraction faite d'un retournement brutal à mi-parcours. La caméra peu expressive et la direction d'acteurs relâchée ne font rien pour élever le niveau. (Texte rédigé en février 2018, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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